Obligés de s’exiler pour échapper aux affres de l’Alphagouvernance, Sékou Koundouno, responsable des stratégies et de la planification et Ibrahima Diallo, patron des opérations du Front national pour la défense de la Constitution ont posé leurs valises à Paris (France). Objectif, rencontrer les avocats français du FDNC pour passer en revue «l’évolution de l’intégralité des dossiers judiciaires du FNDC en instance mais surtout de décliner les nouvelles perspectives auprès des instances judiciaires internationales et autres. Ces dernières sont maintenant en cours d’élaboration pour être introduites très prochainement».
Maîtres William Bourdon et Vincent Brengarth se sont réjoui du «caractère particulièrement productif et des conclusions de cette rencontre. Ils réitèrent leur ferme volonté d’accompagner toutes les initiatives citoyennes qui s’inscrivent dans l’instauration de l’État de droit et de la démocratie en Guinée».
A l’issue de ce tête-à-tête avec ces responsables du Front, les avocats ont réitéré leur détermination à user de «l’ensemble des voies juridiques afin que les responsables des exactions des droits de l’homme en Guinée soient traduits en justice».
Cette sortie intervient au moment où des dizaines d’opposants au régime Condé croupissent dans les geôles de Cona-crime et des buissons de l’intérieur. Certains d’entre eux, notamment Oumar Sylla alias Foniké Mengué sont malades et font des aller-retour entre la prison et le CHU Ignace Deen.
Yacine Diallo