Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour Elie Kamano. Après son récent bref séjour à l’hôtel cinq étoiles de Coronthie, le TPI de Kaloum vient de frapper les poches du reggae man. L’art-triste est condamné ce 7 juillet, à payer à Saliflou-flou Camara Super V, ex-prési de la Fédération guinéenne de football, la misère de 50 millions de francs glissants. Ce, à titre de dommage et intérêt. Elie a été reconnu coupable d’injures publiques et de diffamation par le biais d’un système informatique.
En examinant le cas Elie, le juge Mohamed Diawara n’a donc pas fait dans la demi-mesure. S’il a ajourné sa peine sur l’action publique au 14 juillet, il a intimé à l’art-triste de supprimer toutes les publications faites sur sa page Facebook qui concernent le plaignant, de présenter des excuses publiques sur cette même page à Super V. Ce n’est pas tout, ces excuses doivent être diffusées dans cinq organes de presse. Il doit surtout faire parvenir au tribunal ses excuses dans un délai de 5 jours, avant donc le prononcé de la décision sur l’action publique.
Au cas où il ne s’exécuterait pas, l’art-triste pourrait se voir condamner à une peine d’emprisonnement.
Elie Kamano et ses avocats ont décidé de ne pas se conformer à la décision. Ils vont interjeter appel pour tenter de la faire infirmer.
Au plus fort de la crise à la FEGUIFOOT, le chanteur, voulant prendre la défense du prési sortant, Mamadou Antonio Souaré-bal-poussière aurait, dans une vidéo faite sur sa page Facebook, traité Saliflou-flou Camara Super V, d’ennemi de la Guinée. Devant le juge, Elie a justifié sa sortie par le fait, selon lui, qu’Antonio Souaré-bal-poussière était son patron et qu’il était le seul à venir en aide aux chanteurs guinéens pendant les moments de galère.
Yacine Diallo