Chaque année, foudres, inondations, naufrages…affectent sérieusement le populo pendant la saison des pluies dans le bled. On dénombre des morts et d’innombrables dégâts importants, comme l’effondrement des maisons. Cette année, au moins, trois personnes ont péri à Cona-cris, pour fait des torrents. Le 6 août, dans une déclaration, le ministre de l’Administration du trottoir et de la Décentralisation, Bouréma Condé, sans donner de détails, a déploré un bilan ‘’lourd et affligeant’’. Selon lui, le goubernement, sous les auspices du Prési Alpha Grimpeur, s’est particulièrement retrouvé autour du sujet, notamment sur les causes « proches et lointaines de cette catastrophe qui doit une bonne raison de son acuité aux faits anthropiques.»

« En effet, de Tombo à Sandervalia en passant par Boulbinet et Coronthie dans Kaloum, à Dixinn Centre 2 dans la Commune de Dixinn, à Carrière Centre, Carrière Cité et Bonfi dans la commune de Matam, les zones d’inondation, selon le répertoire des services techniques du Gouvernorat de Conakry sont des points noirs dus au bouchage des caniveaux si ce ne sont tout simplement les passages d’eau obstrués par les ordures dans certains quartiers », indique le ministre.

« En l’absence de ces facteurs, la Direction nationale de la météo, trouve impossibles des inondations à Conakry au mois de juin 2021 avec une pluviométrie dont le cumul présente plutôt un déficit, comparé à la moyenne des trente dernières années. Autant dire que l’esprit de civisme nous interpelle tous dans notre quotidien face aux mesures environnementales et à la salubrité publique », ajoute-t-il. Et d’indiquer que les services de l’Etat en charge de l’action humanitaire « ayant au jour le jour procédé à l’enregistrement des sinistres et des familles impactées se rendront à nouveau dans celles-ci pour parfaire leurs constats. »

« Le mois d’Août étant réputé pour sa forte pluviométrie, invite est faite aux élus locaux, assistés des cadres techniques de leur collectivité (Environnement, Ministère de la Ville et l’Aménagement du Territoire, Salubrité, Santé) pour un contrôle rigoureux permanent et une prise de sanctions à l’encontre des citoyens auteurs, par manque de civisme, du bouchage des caniveaux et de l’obstruction des passages d’eaux. Notre sécurité environnementale à tous en dépend », conclut la déclaration.  

Yaya Doumbouya