Au Tchad, l’armée a été attaquée, dans la nuit du 4 au 5 août, par des éléments de Boko Haram dans la région du Lac Tchad. Une attaque qui a causé d’énormes pertes. On parle, pour l’heure, d’une vingtaine de soldats tués et plusieurs autres portés disparus. L’armée tchadienne, qui vient de subir la plus grosse attaque depuis la mort d’Idriss Déby en avril dernier, mène actuellement une contre-offensive.

Ce sont des soldats de retour d’une patrouille qui ont été surpris par des assaillants, visiblement bien informés au milieu de la nuit à Tchoukoutalia, dans la province du Lac Tchad. Au début, il y a eu de la panique et même de la débandade, rapportent des sources militaires qui parlent d’une vingtaine de soldats tués.

Des opérations de recherche ont été lancées et en même temps une contre-offensive, annonce l’état-major général des armées.

La branche de l’État islamique au Sahara et au Sahel, dirigée par Abou Moussa el-Barnaoui, n’a plus mené de grande offensive depuis l’attaque de Bohoma en mars 2020 qui a causé la mort de plus d’une centaine de soldats tchadiens. La contre-offensive de l’armée tchadienne avait été alors fulgurante, causant d’énormes pertes au mouvement terroriste, qui semble s’être reconstitué depuis.

RFI