Sans surprise, la Loi des finances rectificative session 2021 a été adoptée à la majorité écrasante des dépités, ce 2 septembre à Cona-cris. Soixante-neuf dépités ont répondu présents, seize sont excusés, dix-neuf sont absents.
Sauf que le volet recettes, cinq dépités ont voté contre, malgré l’appel à voter «à l’unanimité» lancé par les trois groupes parlementaires. Les dépités ont voté en main levée, pour dire oui à la Condé-nuité par rapport aux dépenses de la Présidence de la République et du Parlement, revues à la hausse.
«Le budget rectifié de l’Etat pour l’exercice 2021 est arrêté en recettes à 25 783, 96 milliards contre une prévision initiale de 23 511, 64 milliards, soit une augmentation de 2 272, 31 milliards (9, 66%). En dépenses, 29 318, 96 milliards adoptés contre une prévision initiale de 27 739, 07, soit une augmentation de 1 579, 89 milliards (5,70%)», explique le ministre du Budget, Ismaël Dioubaté, le sourire au coin des lèvres.
Selon les projections budgétaires révisées pour 2021, la croissance sera de 5,2% du Produit intérieur brut, une inflation moyenne de 10,9% et une pression fiscale de 14,11%.
Il est à noter que les dépenses de la Présidence sont passées de 492 511 921 000 Gnf, avec une majoration de 174 844 061 000 Gnf. «Ce qui fera au total 667 355 982 000 FG, soit une augmentation de 35,5% par rapport à la Loi des Finances initiale», ajoute le ministre.
L’Assemblée nationale, avec 273 345 730 000 Gnf selon la Loi des finances initiale, se tape une somme de 357 819 955 000 Gnf. Une hausse de 31%, soit 84 474 225 000 Gnf.
Yaya Doumbouya