Ousmane Gnelloy Diallo, militant du RPG arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, était face au juge ce 14 octobre pour son procès appel. Il avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement en première instance et au paiement de deux millions francs glissants d’amende pour injures publiques et menace sur Kadiatou DK Diallo. Gnelloy et ses avocats ont ensuite interjeté appel pour, disent-ils, que la Cour infirme cette décision qu’ils jugent excessive et contraire à la loi. A l’issue d’une audience houleuse, la défense a demandé la mise en liberté de leur client, en attendant la prochaine audience : « Le parquet de Dixinn, sensationnel, s’est permis d’émettre un mandat d’arrêt sans passer d’abord par un mandat de recherche ou une demande de comparution forcée… Ordonnez sa mise en liberté pour corriger les déboires du parquet de Dixinn qui se poursuivent dans cette Cour », s’exclame un de ses avocats. Une demande à laquelle la partie civile n’a pas du tout adhéré : « Quand le mandat d’arrêt a été émis, il a continué à narguer la justice. Quelle garantie avez-vous, monsieur le président, que le prévenu ne fuira pas ? ». Un autre avocat de la défense de prendre la garantie que « Gnelloy se présentera à toutes les audiences. Il n’a plus intérêt à fuir ». La défense s’était également opposée à la diffusion des vidéos dans laquelle leur client aurait insulté DK et sa famille. Le juge Mangadouba Sow a rejeté leurs deux requêtes. Il a renvoyé le procès au 21 octobre prochain pour que les parties au procès puissent visionner ensemble les vidéos faites par le prévenu sur les réseaux sociaux. En attendant, il continue son séjour à l’hôtel cinq étoiles de Coronthie.
Yacine Diallo