La rentrée scolaire est prévue le 21 octobre prochain. À une semaine du rendez-vous, les vendeurs des fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients. Mohamed Saidou Diallo, vendeur  à la gare routière de Bambéto explique : « C’est grâce à cette activité  que j’arrive à satisfaire mes besoins et ceux de ma famille, mais la clientèle se fait rare.  En plus, les prix de toutes les fournitures scolaires ont grimpé. Un paquet de cahier est vendu à 18 000 francs guinéens, alors qu’il était vendu à 15 000 l’année dernière. Le paquet de stylo à bille est à 30 000 GNF au lieu de 25 000, mais l’unité reste toujours à 1000 franc guinéen ». Et de demander au gouvernement de « revoir à la baisse les dédouanements pour que les prix diminuent ».  Amadou Diouldé Diallo, lui aussi indique que le marché tourne au ralenti : « On dit que chaque chose a son temps, mais cette année, nous n’avons pas constaté les engouements des années précédentes.  Le marché est faible, je ne sais pas pourquoi », s’interroge-t-il.

Mais chez les parents d’élèves aussi, les plaintes ne manquent pas. Kadiatou Diallo, mère de famille vient acheter des tenues pour ses enfants au marché Koloma : « J’ai 5 enfants qui étudient dans les établissements privés. Les frais de scolarité, les fournitures scolaires sont chers cette année. Nous demandons aux autorités de nous construire les établissements scolaires publics pour diminuer nos dépenses. Nous leur demandons également de revoir la date de la rentrée. Sinon, nous serons obligés de payer ce mois d’octobre à cause de 9 jours seulement. Dans ce cas je préfèrerai attendre le mois de novembre pour inscrire mes enfants ».

Pourtant, selon Alpha Souaibou Bah, vendeur au marché Koloma, ce ne sont pas tous les prix des fournitures scolaires qui ont connu une hausse : « Le rouleau du grand carré a connu une large augmentation de prix. D’habitude, il était vendu à 320 000 GNF, mais cette année il vaut 500 000 GNF. Un seul mètre est vendu à 25 000, alors qu’il était à 20 000. Pour le reste des fournitures, le prix reste le même ».

 Baïlo Diallo