Les ennuis des caciques du RPG arc-en-ciel sont loin de finir. Des dignitaires du régime déchu sont englués dans une histoire d’expulsion de leurs résidences respectives appartenant à l’Etat.

Amadou Damaro Camara, concerné par le délogement et Albert Damantang Camara font face à de nouveaux ennuis. Les anciens tout-puissants président de l’Assemblée nationale et ministre de la Sécurité et de la Protection civile font face à une plainte de Mohamed Camara, journaliste violenté le 3 novembre au siège du RPG arc-en-ciel à Gbessia. Il les accuse « d’injures publiques, coups et blessures, violence et voie de fait ». Sa plainte a été appuyée par le Syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée, SPPG.

Amadou Damaro et Albert Damantang Camara sont cités à comparaître devant le tribunal de première instance de Mafanco le 17 novembre. Le SPPG et le plaignant estiment qu’ils en savent un rayon sur l’agression subie par Mohamed Camara au siège du RPG, leur parti, lors de leur dernière conférence de presse. Mohamed Camara a demandé à Amadou Damaro Camara et aux autres conférenciers, si la jeunesse du RPG arc-en-ciel ne préférerait pas Djakaria Koulibaly pour remplacer Alpha Condé à la tête du parti, plutôt qu’aux caciques. Il n’en fallait pas plus pour que des militants furieux lui tombent dessus et le traînent jusque dans la salle de réunion. Il a échappé de justesse à un lynchage, malgré les réactions disant qu’il était journaliste.

Yacine Diallo