Le ministère de l’Administration du territoire confère avec les partis politiques, la société civile, les syndicats, les forces de défense et de sécurité pour expliquer le communiqué du CNRD (Conseil National pour le Rassemblement et le Développement) du 5 novembre sur le choix des futurs membres du CNT (Conseil National de la Transition). Dans ce communiqué, il est dit que chaque structure présente un candidat et celui-ci dépose les documents demandés. Comment cela se passera-t-il avec le nombre pléthorique des partis politiques? Ce qui fait que les partis politiques soupçonnent le ministère de l’Administration de vouloir choisir les membres du CNT à leur place. Ils n’ont pas apprécié que la concertation ne dure que 30 minutes. Et que ce soit le secrétaire général du ministère qui préside la séance. « » C’est la première rencontre officielle, il était nécessaire que le ministre lui-même soit présent à cette rencontre « , constate un leader politique.
Dans le communiqué du 9 novembre annonçait une concertation, mais des membres des partis politiques se disent surpris de trouver qu’il d’une simple explication d’un communiqué: » Nous pensions que c’était une discussion entre nous et le ministère sur la conduite de la Transition, mais c’est seulement l’exploitation du communiqué qui fixe les critères de candidature pour le CNT. Pourtant, ce sont les partis politiques qui devaient choisir leurs représentants. Nous ne sommes pas contents qu’on nous dise que c’est seulement 15 places qu’on donne aux partis politiques. Alors que ce sont les partis politiques qui sont à la conquête du pouvoir et ce sont eux qui vont l’exercer. C’est la Constitution qui le dit « , a indiqué Dembo Sylla, vice-président de l’UDG
Rafiou Sow, président du PRP n’est pas content qu’on vienne juste écouter l’explication d’un simple communiqué. « Le CNRD avait promis d’échanger avec tout le monde avant de prendre des décisions mais cela ne se fait pas. Nous n’accepterons pas qu’on nous impose des décisions ».
Les concertations se poursuivent avec les représentants de la société civile et ceux du syndicat
Ibn Adama