Après l’installation du CNT, l’une de ses premières tâches, après l’élaboration d’un avant-projet de constitution et l’adoption d’une nouvelle loi électorale, devra être la révision de la Charte des partis politiques. La question de la représentativité des partis politique et de leur existence effective sur le terrain doit être réglée une bonne fois pour toute. Les partis politiques qui n’ont aucun poids électoral et qui mettent en place des coalitions ou inter-coalitions qui elles-mêmes ne représentent pas grand-chose sur le terrain, doivent connaître avec précision ce à quoi ils peuvent prétendre dans certaines circonstances.
Le simple agrément délivré par le ministère de tutelle à un parti politique ne devrait pas conférer à celui-ci tous les droits. S’il existait un texte précis sur cette question, il n’y aurait pas eu toutes ces difficultés pour les partis politiques à désigner leurs représentants au CNT. Ce n’est nullement une discrimination mais une sorte d’adéquation entre les droits des partis politiques et leur véritable poids sur l’échiquier politique.
Me Mohamed Traoré