A l’occasion de la journée internationale des droits humains, Oumar Sylla dit Foniké Mengué, s’est fait voix à travers une tribune. Sa façon de se mêler au débat sur la situation des droits humains. D’un ton plutôt élémentaire, il prévient les autorités actuelles que pour le respect des droits humains en Guinée, il les a l’œil. Il invite la jeunesse à y veiller.

Oumar Sylla rappelle que ces dernières années en Guinée, les droits de l’Homme et la Démocratie ont été malmenés et sabotés en Guinée. « Des guinéens ont été emprisonnés, tués, forcés à l’exil pour avoir exprimé leurs opinions. Le peuple avait perdu sa liberté d’expression. Ce qui constituait un recul considérable de la démocratie. »

Pour l’ancien prisonnier politique, l’espoir renaît avec l’avènement du CNRD : « Nous nourrissons l’espoir que les fautes du passé seront corrigées, que les principes fondamentaux des droits de l’Homme et de la démocratie seront respectés, que l’appareil judiciaire ne sera plus jamais inféodé à l’exécutif pour servir d’instrument de règlement de comptes aux citoyens. Enfin, que le chef de l’État ne se prendra plus comme un être tout puissant, mais comme serviteur du peuple. »

Pour la défense des acquis démocratiques et le respect de droits humains, même s’il dit faire confiance au Colonel Mamadi Doumbouya, Oumar Sylla appelle quand-même les jeunes Guinéens, à la vigilance, car dit-il, « la confiance n’exclut pas le contrôle. »

« Restons toujours mobilisés pour le respect des droits de l’Homme et de la démocratie dans notre pays. La démocratie ne va pas de soi. Il faut se battre chaque jour pour elle. Sinon, nous risquons de la perdre un jour», a-t-il conclu.

Asmaou