Comme d’habitude, le Comité de soutien au syli national a été formé pour soutenir l’équipe nationale de Guinée à la CAN au Cameroun 2022. Ce 18 janvier, invité dans l’émission Mirador de FIM FM, Malick Kébé, président de la Commission de mobilisation du public au sein dudit Comité, a parlé du progrès du syli national avant d’aborder son bilan : « Les dernières sorties de l’équipe nationale avant la campagne africaine ont été décevantes. Les matchs nuls et les défaites ont été enchainés. Cela a vraiment joué sur le moral de toute la population guinéenne, qui d’ailleurs, avait complètement divorcé avec l’équipe. Mais, il y a eu un nouveau staff technique conduit par Kaba Diawara, à la tête de l’équipe. Il est venu avec un nouveau système de jeu. Les gens disaient que le système 3-5-2 est compliqué, ce n’est pas un système qu’on a l’habitude de pratiquer en Guinée. Ce qui est intéressant, Kaba Diawara a pris du temps pour travailler ce système. Lors des derniers matchs de qualification de la Coupe du monde, bien qu’on fût disqualifié, il a travaillé ce système. Quand je l’ai trouvé au Rwanda lors de la préparation, j’ai vu le sérieux, la confiance, l’assurance et la rigueur qui manquait à l’équipe. Cette fois-ci, ils sont tous concentrés sur l’objectif. Les gens ont pensé qu’il n’allait pas pouvoir tenir tête. Aujourd’hui, c’est toute la Guinée qui est réconfortée et qui pense qu’on pourra aller loin dans cette compétition, voire prendre la Coupe ».
Parlant du bilan du Comité de soutien au syli national, Malick Kébé indique : «Nous traversons une période assez timide, les finances sont très serrées à tous les niveaux. Les gens ont du mal à contribuer comme les années précédentes. C’est vrai que nous n’avons pas eu à faire avec des sommes extraordinaires, mais le Comité a mis en place 58 points de fane jaune à Conakry comme à l’intérieur du pays. Dans les maisons des jeunes, nous avons mis des écrans géants, des groupes électrogènes, du carburant et des maillots distribués. Il y a encore de l’argent qui est là, nous avons dépassé les 2 milliards. A la fin de la campagne, nous allons faire un rapport. Pour la gestion de l’argent, tous les membres sont pratiquement impliqués, toutes les décisions sont collégiales. Les choses se passent dans des meilleurs conditions ».
Baïlo Diallo