Après plusieurs jours à l’intérieur du pays pour diagnostiquer l’école guinéenne, il a annoncé la fin de sa mission. Il résume sa mission en peu de mots.

« Des bois qui servent de support pour empêcher ce côté du mur de l’école de s’affaisser. Des enfants à même le sol pour suivre les cours. Des écoles-hangars qui servent de salle de classe. Une ville entière où aucune école n’est clôturée, même pas une seule. Comment peut-on parler de la sécurité des examens ou de celle des élèves en milieu scolaire sans clôture ? Après le diagnostic vient le remède ».

Quel remède ? Il n’en dira rien. C’est là que les Guinéens attendent le ministre et le CNRD. Le constat est déjà connu des Guinéens, notamment des enseignants, élèves et parents d’élèves avant sa mission. 

Diallo O