Le 15 février, les nouveaux locaux de la Maison de la presse situés à la Minière dans la commune de Dixinn, ont été mis à la disposition des journalistes. Étaient présents, le ministre Secrétaire général à la Présidence, Amara Camara, la ministre de la Communication et de l’Information, Rose Pola Pricemou, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, le président de la Haute autorité de la communication, Boubacar Yacine Diallo, ainsi que les présidents des associations de presse.
C’est un bâtiment de l’Etat qui abrite la nouvelle Maison commune des journalistes, contrairement aux désormais ex-locaux de Coléah-Lanséboungni et de Kipé-Dadia, ayant à tour de rôle abrité la Maison de la presse de Guinée. La villa dotée d’une piscine était occupée par Mounir Cissé, ancien directeur général adjoint du Patrimoine bâti public.
Hassan Kaba, le Directeur de la Maison de la presse, a remercié le Président Mamadi Doumbouya et son gouvernement. Il a promis qu’il veillera à l’éclat du bâtiment.
La ministre Rose Pola Pricemou a indiqué que c’est un grand jour d’assister à la remise des clés de la nouvelle Maison de la presse de Guinée. Elle rappelle que c’est la première fois, depuis l’indépendance de la Guinée, que le gouvernement octroie une Maison de la presse aux journalistes. C’est un « acte généreux ». Selon elle, le Président souhaite une presse libre, responsable et professionnelle. «La meilleure façon de le remercier serait de nous assumer dans notre liberté, dans notre responsabilité, dans la qualité de l’information que nous publions. Je vous invite à rester en équipe, afin de défendre les idéaux de paix et de l’unité nationale », conclut la ministre.
Le Président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, a assuré que la presse travaillera en toute indépendance et surtout en toute responsabilité.
De son côté, le ministre Secrétaire général à la Présidence, Amara Camara, a fait savoir que le Président de la Transition est en train de réaliser ses promesses les unes après les autres. Selon lui, ce bâtiment abritant la Maison de la presse résulte de l’opération de récupération des domaines et patrimoines bâtis de l’Etat. «Il vous demande de travailler dans la plus grande responsabilité. Le CNRD ne fera pas entrave au travail d’un journaliste», annonce-t-il.
Dans le bâtiment, on constate que beaucoup de choses ont été arrachés à la va-vite par les anciens occupants : câbles, secteurs électriques (prises), interrupteurs, ventilateurs, climatiseurs, ampoules, baignoire, etc. Mais, un groupe de réparateurs est en train de réinstaller certains climatiseurs et ampoules laissés sur les lieux.
Yaya Doumbouya