Le 30 mars, le ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation a lancé la journée de partage et de plaidoyer pour le financement des infrastructures et équipements scolaires en Guinée. Après deux jours de bavardage, le ministère a récolté 15 millions de dollars et 6 milliards de francs glissants de promesses.
L’évènement a mobilisé près d’une centaine de partenaires techniques et financiers, représentants des départements ministériels, ambassades, Ong pour faire un plaidoyer en vue de garantir à chaque enfant guinéen, l’accès à une éducation de qualité, notamment les infrastructures scolaires.
Le SNIES, Service national des infrastructures et équipements scolaires a présenté 14 avant-projets allant de la construction des salles de classe, des blocs de latrines, des points d’eau, au remplacement des écoles à hangar, à la rénovation et à l’équipement des écoles.
L’entreprise MIMO Service a offert 1 milliards de francs guinéens. La Banque Islamique de Développement (BID) s’est dit prête à décaisser 15 millions de dollars, pour accompagner le ministère; l’Unicef associé à d’autres partenaires techniques annonce près de 6 milliards de francs guinéens, pour faire face au problème de tables-bancs. Sans oublier que le colonel Mamadi Doumbouya a lui-même promis la construction de 1 000 salles de classe, dans l’urgence.
Le ministre de l’Education, Guillaume Hawing, a exhorté ses services compétents à suivre les procédures engagées, pour aboutir à un résultat concret. Qui vieillira verra !
Diallo O