Dialogue et concertation ne sont pas forcément antinomiques pourvu qu’il n’y ait pas de ruse ou d’idées derrière la tête. Si le dialogue ou la concertation est initié dans l’unique but de poser les vrais problèmes et d’y apporter des solutions consensuelles, on peut employer indistinctement l’un ou l’autre terme. Dans le cas guinéen, ce qu’il fallait éviter dès le départ, c’est la crise de confiance.

Sous la présidence de M. Alpha Condé, une crise de confiance avait fini par s’installer définitivement au sein  de la classe politique. À chaque fois que le pouvoir organisait un dialogue, l’opposition y voyait une énième occasion de se faire avoir. C’est pourquoi, il est primordial de toujours maintenir un climat de confiance entre les acteurs politiques. Cela permet de prévenir les crises. Il ne faut jamais oublier que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.

MT