Au temps d’Alpha Condé, lorsqu’on relevait les incohérences et autres fautes d’une certaine opposition, y compris un certain CDD, on était qualifié de traître ou de taupe du pouvoir. A l’époque, la phrase favorite de certains militants c’était « … Il faut aller à la soupe… et nous laisser…» A la chute du PRAC, la soupe s’est versée. Maintenant tout le monde mange lafidi ou bourakhaï. La majorité de ces militants était devenue les fervents soutiens du CNRD.
Mais puisque le CNRD n’a pas agi ou n’agit pas comme ils s’attendaient,  ils ne veulent plus voir quelqu’un apprécier l’action du CNRD.

Actuellement,  dès que tu donnes un avis favorable sur un acte du CNRD, c’est encore des invectives. A la différence de l’ancien slogan, leur nouvelle phrase fétiche c’est «… on sait que tu cherches décret toi aussi…» Pour eux, personne ne doit avoir une opinion « dissidente.» Messieurs, faites gaffe !

Nous, voilà près de 15 ans qu’on travaille. On gagne bien notre vie. Sans décret. Comme disent les Ivoiriens, on a acheté briques sans décret. On a acheté voitures sans décret.
On a voyagé dans le monde entier, mais billets d’avion là, c’est pas décret qui a acheté.
Pendant ce temps,  la plupart des leaders politiques que vous adulez ont passé toute leur vie à bénéficier décrets sur décrets. Alors,  si vouloir décret c’est un crime,  certains de vos leaders n’ont qu’un parcours criminel. Vous êtes informés que depuis l’arrivée du CNRD, on a  cherché décret, hein. On cherche encore. On cherchera han. Et puis,  avec ou sans décret, on soutient le colonel dans le nettoyage. Tous ceux qui ont géré, au moins de Conté à Condé,  doivent répondre s’ils sont compromis. Donc, …mon colonel, 3 ans c’est bon d’abord,  après on fera le bilan à mi-parcours.

Mousliou