C’est parti pour la première édition du Sicta (Salon international de la culture, du tourisme et de l’artisanat). La cérémonie d’ouverture s’est tenue samedi 14 mai au Chapiteau du Palais du peuple de Conakry, en présence des représentants des pays invités, dont ceux du Burkina Faso, le pays invité d’honneur. Placé sous le thème « Patrimoine et lutte contre la migration irrégulière », le Salon a été ouvert par Alpha Soumah alias Bill de Sam, ministre guinéen de la Culture, de l’hôtellerie et du tourisme. Il se poursuivra jusqu’au 21 mai prochain.

Promouvoir la culture, le tourisme et l’artisanat

Pendant une semaine, les visiteurs assisteront à des panels, des expositions, des projections cinématographiques ou encore des concerts. Les activités seront essentiellement recentrées sur la mise en place d’une stratégie pour faire du Sicta une vitrine de promotion des produits culturels, touristiques et artisanaux. Le Salon permet également de mettre en relation des acteurs avec des partenaires, les échanges d’expérience entre exposants. Ce qui a d’ailleurs motivé la construction prochaine “d’un Village permanent du Sicta” en Guinée.

Lors de son discours inaugural, le ministre Alpha Soumah est revenu sur l’importance de ce rendez-vous pour le public guinéen. « Cette cérémonie est pleine de signification. En effet, il s’agit de la tenue pour la toute première fois en Guinée d’un Salon international de la culture, du tourisme et de l’artisanat. Ce sont des secteurs particulièrement importants en tant que source majeure d’emploi pour la couche vulnérable qui sont : les femmes, les jeunes, et les personnes en situation de handicap. Cela crée aussi de l’emploi dans les zones urbaines et rurales et lutte contre l’immigration clandestine. C’est pour cette raison que nous avons porté le choix sur ce thème qui sera développé par des pénalistes de haut niveau pendant sept jours. L’objectif général de tout ceci est de faire de la Guinée une référence en matière de promotion de la culture, du tourisme et de l’artisanat en Afrique de l’Ouest. »

Malgré la présence de 13 pays du continent (une cinquantaine d’Africains), il est à déplorer le fait qu’aucun autre ministre de Mohamed Béavogui n’a pris part à cette cérémonie d’ouverture. Contrairement aux autres événements du gouvernement.

Abdoulaye Bah