Le 18 mai, dans une note circulaire, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, a interdit toutes sortes d’internat dans les établissements scolaires. Selon lui, cette pratique a occasionné dans le passé de nombreux incidents qui a impacté le système éducatif guinéen.

Pour remédier à ce phénomène, M. Hawing déclare : « Il m’a été donné de constater que malgré l’interdiction d’internat dans des établissements d’enseignement public et privé, certains  responsables et enseignants continuent à se livrer à cette pratique peu honorable, qui nous éloigne de la déontologie et du sacerdoce de l’école guinéenne dont la mission principale est de former et d’éduquer Face à cette recrudescence de cette pratique douteuse, nous invitons tous les responsables des établissements d’enseignement public et privé du pays, à la proscrire dans nos écoles. Nul n’a le droit de retenir des élèves au-delà des heures réglementaires de cours ».

Pour terminer, M Guillaume Hawing menace : « A cet effet, les responsables des écoles sont tenus, chacun en ce qui le concerne, de respecter scrupuleusement la présente circulaire au risque de s’exposer aux sanctions disciplinaires, voire pénales ». A bon entendeur, chaut !

A noter que les internats dans les écoles guinéennes ont été parfois des périodes de pratiques indécentes telles que les grossesses non désirées chez les jeunes filles et l’apprentissage à de nombreux vices, pour ne citer que ces deux cas.

Kadiatou Diallo