Le Baccalauréat unique session 2022 a débuté ce vendredi 17 juin en Guinée. Des candidats rencontrés dans la commune de Ratoma ont donné leurs impressions sur le déroulement des premières épreuves d’Anglais et Français.
Pour certains, le premier sujet n’était pas si abordable. C’est le cas de Marie Rose, candidate en sciences maths du Groupe scolaire Modi Oury Diallo (situé à Sonfonia Gare) : « L’Anglais n’a pas du tout été facile. Je n’ai pas pu traiter les deux premières questions. En revanche, le Français n’était pas trop difficile. »
Pour d’autres, les épreuves étaient abordables. Jafar Camara est également candidat de sciences maths à Safia Ecole (quartier Cosa) s’en réjouit : « Les épreuves n’étaient pas mal. Celui de Français portait sur la littérature africaine. Donc, c’est dans le programme de la Terminale. »
Dans la même lancée, Mariame Baldé, élève de terminale sciences expérimentales des écoles Bah Kane, à Simambossia, ajoute : « La journée d’aujourd’hui s’est bien passée. L’Anglais et le Français étaient faciles à traiter. Franchement, les sujets étaient dans le programme et surtout ils étaient abordables. »
Les candidats s’accordent sur la rigueur des surveillants, réfractaires à toute communication. Amadou Djouldé Diallo, candidat originaire du Groupe scolaire Saint Bernard témoigne : « La surveillance est trop serrée. Peut-être, ils ont eu peur des mesures prises par le gouvernement. On n’ose regarder ni à gauche ni à droite. Néanmoins, j’ai pu traiter les sujets d’aujourd’hui ».
Mariame Diallo (stagiaire)