Selon de nombreux proches du Président de l’UFDG,  dont Dr Alpha Amadou Diallo, Cellou Dalein pourrait ne pas répondre présent à la convocation de la CRIEF le 13 juin,  pour des raisons de sécurité. C’est du moins ce que le médecin a laissé entendre au micro de certains médias, Le Lynx et www.nouvellesdeguinee.com, notamment :

Je suis désolé de ne pouvoir faire confiance à notre justice  telle  qu’elle agit aujourd’hui, la haine doublée d’une violence inégalée dans la démolition de l’habitation de Cellou à Dixinn pendant que le dossier est pendant au tribunal du même nom  me laisse croire que nos juridictions sont encore à la merci d’un clan malsain. A la  création de  la CRIEF, l’opinion publique, y compris la mienne, a crû à la fin de l’impunité dans notre république. On voit que l’habitude est une seconde nature, les mêmes  individus dont les pères ont constitué le système avilissant qui a régné en Guinée de notre indépendance à nos jours, sont revenus à pas de course, tapis dans l’ombre, pour empêcher l’alternance intégrale.

Aujourd’hui,  il s’agit d’une stigmatisation de l’ethnie peulh à travers Cellou Dalein Diallo, tout comme Telli Diallo, Barry III, Barry Diawadou, Dr. Barry Alpha Oumar, Hamidou Dramé, Oury Miskoun, Baldé Ousmane, Kaman Diaby, Fodéba Keita, Karim  Bangoura, Karim  Fofana, Mody  Sory  Barry, commandant Zoumanigui, Bama Marcel  Mathos,  Camara  Balla…… Tous ont payé de leurs vies de manière atroce, pour leurs opinions d’une Guinée nationale. Aujourd’hui, on veut éliminer Cellou Dalein Diallo, puisqu’il est porteur de cette flamme de la nation, qui ne s’éteindra pourtant jamais malgré la détermination d’une  vendetta tapie dans l’ombre. 

A la CRIEF, on met le dossier Air Guinée au  firmament de l’instruction alors que des malversations plus récentes et autant scandaleuses  qu’emblématiques sont ignorées. Entre autres: le projet coton, en Haute  Guinée ; les fictifs de Kofi Annan ;  la gestion des autres premiers et ministres prédateurs ; le Fonds routier ;  la BCRG ; « le système d’ascenseur » qui fut la règle  de gestion des subventions des hôpitaux et autres services de santé décentralisés…  Ce système consiste à retourner les deux tiers du budget alloué  aux structures de santé à la Direction Nationale des Établissements  Hospitaliers et de Soins, en produisant de fausses factures pour justifier les dépenses fallacieuses …..

Cellou Dalein Diallo est  en mission du parti, et en sa qualité de Vice-Président de l’Internationale libéral, il a aussi d’autres  obligations. Il  n’a pas à perdre son temps et celui de la Guinée tout entière…. Il ne s’agit pas de mettre en cause la valeur initiale de la CRIEF.  À présent, c’est la manière, la méthode, la démarche de cette juridiction qui posent problème. Voyez les subventions des hôpitaux, Ébola,  Covid-19,  Programme élargie de vaccination (PEV- SSP), tout  comme le Projet Coton` que nous avons évoqué déjà ; le scandale du transfert des réserves de la République  de  Guinée de la  Banque  Suisse à la BNP-Paribas, et j’en passe.  La CRIEF a la légitimité  et  les  moyens de mener toutes ces enquêtes, quitte à se faire assister par des cabinets d’experts.  Personnellement, je  doute fort que Cellou sorte indemne d’une arrestation. Il entrera  par  la porte principale ; le clan  Diané et consorts  sortiront  par  l’issue de  secours.  Dans le meilleur des cas, la  junte va le disqualifier ou lui  coller une invalidité  morbide. Ne perdons pas de vue que la Russie de Poutine a un pied en Guinée, avec les  méthodes que l’on connait pour réduire les opposants au silence les opposants à son régime

La haine sur la personne  de Cellou et à  travers lui, l’ethnie peulh, crève les yeux. A Hamdallaye, n’est-ce pas une banale manifestation civile contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe qui a entrainé la mort d’un citoyen, un peulh d’une vingtaine d’années, fauché par une arme de guerre dans son quartier, par les forces terroristes à la solde de la dictature ? C’est pourquoi, il est prudent de conseiller  au  président  Cellou Dalein Diallo de ne pas répondre à « la justice »  A la rigueur, ses  avocats répondront. Vous imaginez  un chef de quartier recevoir une convocation de la CRIEF au nom d’un  certain Cellou Dalein ? À ce  que  je  sache,  un chef de quartier n’est pas un répondant pénal pour un citoyen, encore moins un policier ou un tuteur.

Le président Cellou Dalein Diallo n’a pas de résidence officielle ou secondaire, dès lors que la junte a démoli son domicile privé en dehors de tout cadre juridique. Sous la supervision de Sadiba Kouloubaly et de Balla Samoura,  ce  dernier,  en tenue de combat. Ce sont eux que les médias ont montré au domicile de Cellou Dalein et de  Sidya Touré. La  maison  de celui-ci a échappé  à  la casse.  Comme par hasard, depuis cette forfaiture,  les casses de domiciles ont été  stoppées par  la même junte, sans autres formes de commentaires. Sauf, entre autres, qu’on s’en est pris à sa petite plantation de Coyah et son domicile secondaire à Labé. Il m’est  difficile de comprendre que l’on chasse un citoyen pour le transformer en réfugié dans son propre pays. Pourquoi il va répondre à un assassinat programmé. Comme Telli Diallo, ayant répondu présent à son bourreau quelques années auparavant. Non et non !  Cellou ne répondra pas.  Il n’appartient plus à lui-même, il est l’incarnation de l’alternance en Guinée et un modèle d’humilité pour l’Afrique. Ceci dit, j’apprécie toujours le  Colonel Mamadi Doumbouya   pour  l’esprit  du  5 Septembre ; cela,  malgré  les  ratés qu’il  peut  encore  corriger.