Initialement programmée ce vendredi 24 juin, la rencontre de relance du dialogue sociopolitique avec le Premier ministre a été reportée à lundi 27 juin. « Ce report s’explique par la volonté exprimée du CNRD et du Gouvernement de mobiliser l’ensemble des acteurs sociopolitiques autour de la table du dialogue pour une transition inclusive et apaisée », précise un communiqué de la Primature.
A un peu plus de quarante-huit heures, les invités de Mohamed Béavogui ne se sont pas encore décidés quant à leur participation ou non. Dans la plupart des états-majors politiques, les tractations se poursuivent. « Nous sommes en consultation sur la question », a répondu un responsable de l’UFDG. « Nous sommes en train de nous concerter et d’analyser. La réponse viendra plus tard », répond, prudent, un membre de l’UFR. « Nous participerons », répond un autre membre du parti.
« Nous attendons une invitation officielle à cette rencontre afin d’aviser. Ce qui n’est pas encore le cas », confie de son côté un cadre du RPG. Une réponse qui indique, malgré tout, que les positions ont bougé au sein de l’ancienne mouvance au pouvoir qui, auparavant, avait conditionné sa participation à la libération « totale » de ses cadres incarcérés et à la présence d’un médiateur de la Cedeao, entre autres.
Une source proche du Front national pour la défense de la Constitution abonde dans le même sens : « Rien n’est encore décidé. Nous n’avons pas reçu de courrier d’abord ».
En revanche, la CORED (Convergence pour la renaissance de la démocratie en Guinée) que dirige le leader de l’UDG compte bien répondre présent à l’invitation du Premier ministre Mohamed Béavogui. « C’est possible qu’on vienne le lundi et dire ce qu’on pense pour le respect du Premier ministre. On pense qu’il est de bonne foi. (…) J’invite Cellou et Sidya de venir et participer au dialogue, poser les problèmes au PM et lui dire ce qu’on veut », a plaidé Mamadou Sylla de Dixinn, invité vendredi matin de l’émission Mirador de FIM FM. Pas évident que Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré, hors du pays depuis plus de trois, soient présents physiquement. Finiront-ils par se faire représenter ?
DL