Après les interruptions dues à la propagation de la pandémie Covid-19, le pèlerinage musulman reprend cette année en Arabie saoudite. En Guinée, les inscriptions ont débuté depuis le lundi 30 mai. Mais obtenir son passeport est un casse-tête chinois.

Malgré la réduction à 50% du nombre de places pour les Guinéens (de 10 000 à 4 527), l’âge limité à 65 ans et le tarif fixé à 60 millions de francs guinéens, les interrogations fusent sur le document de voyage, le passeport, pour les pèlerins. Interpellé à ce sujet, le Secrétariat général aux affres religieuses a rassuré les candidats, avant de revenir sur l’une des causes de l’augmentation du tarif pour le Hadj, passé de 40 millions récemment à 60 millions de francs glissants cette année.

«Le gouvernement a mis une équipe à notre disposition qui est en train de travailler nuit et jour. Le passeport n’empêchera aucun Guinéen d’aller à la Mecque. Auparavant, on prenait des maisons jusqu’à 5 à 10 kilomètres des lieux saints, mais cette année nous avons des grands hôtels proches de la Kaaba, proches de la Mosquée du Prophète. Ce n’est pas donné à n’importe qui. Donc, quand on dit que le prix est élevé…, mais ce sont les données qui donnent les prix», se justifie laconiquement El Hadj Bangaly Kourouma, chef service communication du Secrétariat général des affaires religieuses.

Rappelons que les inscriptions au compte du pèlerinage de cette année prendront fin le mercredi, 8 juin 2022.

Abdoulaye Bah