La défaite de trop ? Kaba Diawara manque son premier match après sa reconduction au poste d’entraineur par le Comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football. Dimanche 5 juin, le Syli national de Guinée a joué sa première journée des Eliminatoires pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAN Côte d’Ivoire 2023. Une rencontre soldée par une défaite du Onze guinéen pourtant bien parti avant de finir par sombrer (1-0) face aux Pharaons d’Égypte.

Après l’ouverture du score, à trois minutes de la fin du temps réglementaire (87ème minute), les commentaires ont fusé sur la toile. Sur la page Facebook de la Féguifoot, certains évoquent « Une très belle prestation, malgré la défaite. » « C’est ce qu’on appelle une équipe d’espoir. Fière de Kaba Diawara et des joueurs ! »

D’autres estiment que le Syli « méritait au moins un match nul. Une victoire n’aurait pas été aussi une surprise. Discipline et solidité défensives. Une seule erreur a tout gâché. Du courage ! »

Coaching hasardeux ?

D’autres, en revanche, se disent « déçus du résultat, après plusieurs occasions sans réussite ». Peux eux, le Syli est resté fidèle à sa tradition de prendre des buts à la dernière minute. A « cette allure, on sera très loin de la CAN », s’inquiètent ils, indexant l’inexpérience du technicien guinéen qui, à leurs yeux, devait se passer de Aguibou Camara ou encore de Morlaye Sylla dont la prestation n’aurait pas convaincu outre mesure. « KabaDiawara devait savoir que si la défense a tenu pendant 80 minutes, c’est à l’offensive qu’il faut faire des changements pour concrétiser les actions. Sortir Aliou Conté en laissant Aguibou dans le match, c’est du hasard et non du coaching », peste un autre.

Une défaite de la Guinée qui permet à l’Egypte d’avoir le même nombre de points (trois) que le Malawi, prochain adversaire du Syli, qui a pris le dessus sur l’Éthiopie (2-1). Les hommes de Kaba accueilleront Les Flammes malawites jeudi 9 juin, au Stade Général Lansana Conté de Nongo, au compte de la 2e journée des Eliminatoires. La balle de la qualification est donc dans son camp.

Abdoulaye Bah