Le 4 juillet, la junte au pouvoir en Guinée avait ordonné l’arrêt de tous les travaux du projet d’exploitation de Simandou, l’un des plus grands gisements de fer au monde. Le gouvernement qui avait pourtant laissé la porte ouverte pour des négociations, accuse les deux entreprises minières, Rio Tinto et Winning Consortium Simandou, « d’un manque de volonté » de collaborer avec l’État afin de créer une coentreprise d’exploitation du gisement de fer.
Selon Guineenews, le Consortium Winning Simandou (WCS) a mis au chômage technique ses 11 700 employés guinéens et 3.700 employés chinois. Une décision qui aurait été notifiée à tous les employés.
La construction du projet était pourtant en bonne voie, rappelle notre confrère : WCS avait pu « réaliser, en 13 mois d’activités, 60 % du port de service de Moribaya, acheter des pylônes, creuser 4 tunnels pour la future voie ferrée, faire presque la moitié d’un tunnel de 11 km, commander les rails, des barges… »
Abdoulaye Bah