Suite aux violences liées à la répression de la manif du FNDC ayant entraîné mort d’homme, des blessés, des arrestations et des dégâts, le chargé de Com de l’Organisation guinéenne pour la défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH), a réagi. Alseny SALL condamne les violences et les violations des droits des citoyens et appelle le Prési du CNRD, Mamadou Doum-bouillant, à mettre en place «un cadre de dialogue inclusif, afin de ramener toutes les parties prenantes à la transition autour de la table, en vue d’éviter à la Guinée d’autres situations difficiles au lendemain incertain. » Lisez plutôt !
«Nous avons suivi de près la manifestation du FNDC tenu hier jeudi 28 juillet dans le Grand-Conakry. En ce moment, nous sommes en train de recouper les informations sur les violences et les violations qui ont été commises, en marge de la manifestation. D’ores et déjà, nous déplorons une perte en vie humaine, des blessés, y compris par balles, ainsi que plusieurs arrestations. Nous condamnons toutes les violences, sous toutes leurs formes et demandons que toute la lumière soit faite sur ces cas regrettables.
S’agissant du cas spécifique de l’annonce des poursuites judiciaires contre le FNDC, nous estimons que lorsqu’il y a des violations des droits des citoyens dans de telles circonstances, les poursuites judiciaires ne doivent pas être partiales, comme c’est le cas avec cette annonce ; elles doivent plutôt être générales et viser tous les acteurs qui étaient sur le terrain ; pour permettre de savoir qui a fait quoi et comment. Les poursuites doivent aussi respecter les principes de la présomption d’innocence et d’égalité des citoyens devant la Loi.
Pour terminer, nous appelons le Colonel Mamadi DOUMBOUYA à ouvrer pour la mise en place d’un cadre de dialogue inclusif, afin de ramener toutes les parties prenantes à la transition autour de la table, en vue d’éviter à la Guinée d’autres situations difficiles au lendemain incertain.»
Alseny SALL, chargé de communication de l’OGDH