Le 29 août, les passagers du vol TK537 de la compagnie Turkish Airlines ont eu la peur de leur vie. L’avion qui venait de la Turquie, qui a transité par Ouagadougou, a été confronté à des turbulences avant d’atterrir finalement à l’aéroport Gbessia. Plus de peur que de mal ! La direction générale de l’aéroport annonce quelques blessés.
Les 134 passagers du TK537 de Turkish Airlines étaient loin d’imaginer ce qui allait leur arriver dans la soirée du 29 août. Ils ont frôlé le pire, en échappant de justesse à un crash. Selon la direction générale de l’aéroport, l’incident : « dans les airs est lié à de fortes turbulences et l’équipage a su maitriser la situation. Cet avion qui transportait 134 passagers a atterri à 20H58 sur la piste de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré ». Elle a dénombré cinq blessés qui sont actuellement sous soins dans un hôpital de la place. La direction générale de l’aéroport n’a pas voulu s’étendre sur l’affaire. Elle s’est juste contentée de s’appesantir dans leur communiqué sur la mise en place d’une « cellule de crise constituée d’agents des opérations, de pompiers, de médecins et des forces de sécurité. Sous la vigilance de cette équipe, l’avion a été évacué dans le plus grand calme ».
Cette version de la direction est loin d’être partagée par les passagers. Chez nos confrères de Fim fm, l’avocat, maitre Pépé Antoine Lama a donné une autre explication : « Je ne parlerai pas d’atterrissage forcé, mais je sais quand même que nous avons vécu deux incidents majeurs. Le premier incident s’est produit en Haute Guinée où de façon brutale et violente l’avion a fait une chute. Et ça a provoqué un tohu-bohu. J’ai même vu un jeune sauter de sa chaise. Au fond de l’avion, il y a eu plusieurs blessés. J’ai vu une hôtesse qui a sévèrement cogné sa tête contre le plafond, je pense qu’elle a dû subir un choc très violent. Il semble qu’elle soit même aux soins intensifs. Il y a aussi un petit garçon qui était avec son papa qui a aussi cogné sévèrement sa tête et plusieurs autres personnes. La chute là s’est déroulée en quelques minutes avant que l’avion ne se stabilise. Ça criait, pleurait, priait, on était désespéré ».
L’autre incident s’est déroulé, selon l’avocat, à quelques minutes de l’atterrissage : « L’avion a carrément retardé dans les airs près de 30 minutes. Ils nous ont fait savoir qu’il pleuvait, qu’il y avait l’orage, la météo n’était pas favorable. En fin de compte, nous avons atterri dans le calme, nous avons été accueillis à l’aéroport par le ministre des Transports et le Premier ministre. Nous avons donc été évacués dans le calme».
Yacine Diallo