Il a chanté, entre autres, « Le Brigadier sabari » qui évoque l’histoire réelle d’une rafle nocturne à Abidjan dont le jeune Seydou Konéde avait fait les frais.
Le célébrissime reggae-man ivoirien, Alpha Blondy, s’est produit à l’avant dernière soirée du 56e Festival de Carthage où il a interprété un concert d’un répertoire de 17 morceaux, chantant la paix et l’amour. Fidèle à son engagement pour la paix dans le monde, il a rappelé aux journalistes à la suite du concert qu’il avait choisi le reggae pour dénoncer les guerres et l’injustice. « Il est plus facile de dire je t’aime que de dire je te hais », a-t-il lancé. « À 21h30, toutes les places sont occupées et un public de tout âge confondu est prêt à accueillir le reggae-man le plus célèbre de l’Afrique francophone et son groupe Solar System », a rapporté le quotidien tunisien La Presse.
Pour sa nouvelle apparition sur la scène de l’amphithéâtre romain de Carthage, il a ouvert le spectacle en interprétant « Sebe Allah Yé », chanson à succès qui date de 1985, signifiant qu’il n’y a de Dieu qu’Allah en langue bambara. Cette chanson par laquelle « il a entamé et fini son nouveau show au grand bonheur de ses fans », rapporte l’agence Tunis Afrique Presse, figure dans son troisième album « Apartheid is Nazism » sorti en 1985. « C’est une soirée 100 pour cent reggae à Carthage avec le radieux Alpha Blondy et son groupe le Solar System », a indiqué le site du Festival. L’artiste a puisé dans un vaste répertoire « que son fidèle public n’a jamais oublié », a-t-on ajouté.
Il a chanté, entre autres, « Operation punch », « Jérusalem », « Coco de rasta » mais aussi « Le Brigadier sabari », signifiant « Pitié, Brigadier », une chanson qui évoque l’histoire réelle d’une rafle nocturne organisée par la police dans les rues d’Abidjan dont le jeune Alpha Blondy avait fait les frais. Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Konéde, né le 1 janvier 1953 à Dimbokro, est marié depuis 2020 à la Tunisienne Alyssa Darraji. Il chante dans plusieurs langues dont le français, le dioula, le baoulé, l’anglais, l’arabe et l’hébreu.
Agence de presse Allemande, dpa, service Afrique