A 27 jours de la rentrée scolaire, Guillaume Hawing, ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, fait la revue des effectifs des bouffe-la-craie et des encadreurs. Les enseignants non postés se chiffrent à 2 440, a annoncé le ministre, le 6 septembre, lors d’un point de paresse animé à l’INRAP (Institut national de recherche et d’action pédagogique). Un excédent redéployable et qui pourrait contribuer à combler le gap, en attendant un prochain recrutement par le ministère de la Fonction publique.

Un travail « technique et minutieux » qui, au départ, avait permis d’identifier 3 458 bouffe-la-craie excédentaires. Mais dans ce lot, on dénombre 1 018 « inaptes »; 251 vont faire valoir leur droit à la retraite le 31 décembre; 575 sont déclarés malades (et «feront l’objet d’une vérification dans les jours à venir par le service santé scolaire»); 55 cas de décès et 134 cas en situation d’abandon de poste.
En juillet dernier, des sessions de formation des enseignants avaient été lancées sur toute l’étendue du territoire et bouclées en août. Plus d’un millier de maîtres de CM2 ont été formés « à bien tenir les classes » dès l’ouverture, le 4 octobre prochain.

Le 27 août, Mamadi Doumbouya a nommé les trente-trois Directeurs préfectoraux de l’éducation (DPE). Et ce après des échecs sans précédents aux différents examens nationaux de fin d’année, session 2022. Le CEE (Certificat d’études élémentaires) a enregistré un taux de réussite de 17, 62 %, contre 15, 04 % au BEPC (Brevet d’études de premier cycle) et seulement 9, 37 % pour le Bac (Baccalauréat unique).

Yaya Doumbouya