Le 21 novembre, dans une vidéo sur les réseaux sociaux, un homme qui se considère frère de Ousmane Gaoual Diallo (ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique), l’accuse de spoliation de leurs domaines communs à Conakry et à Gaoual.
Ce 30 novembre, El Hadj Mamadou Saïdou Diallo, le père d’Ousmane Gaoual et d’Alpha Bacar, est sorti de ses gonds. Il a déclaré sur FIM FM que l’agissement d’Alpha Bacar est une «agression gratuite et inutile». Et de préciser que «s’il y a un problème de famille, je suis en vie, sa mère aussi. Lorsqu’il s’agit de patrimoine, c’est notre patrimoine, nous vivons. On ne parle pas d’héritage à notre vivant. C’est nous qui avions autorisé à Ousmane Gaoual Diallo à construire dans quelques terrains pour sauver les parcelles, sinon, quand les gens occupent on ne récupère plus ».
El Hadj Mamadou Saïdou Diallo déclare que «le petit» ne revendique pas ses droits, sinon il l’aurait fait en famille. «Mais, c’est méchant de se lever et accuser son frère de vol alors qu’il n’y a rien. Nous avons donné et demandé même qu’il soit destitué de ses fonctions de ministre de la part d’un frère, je dis c’est méchant. Ça n’en valait pas la peine, c’est vraiment regrettable. Je lui avais demandé d’attendre qu’on règle le problème en famille, que Ousmane Gaoual n’a rien spolié », ajoute El Hadj Mamadou Saïdou Diallo.
«Il nous a volé des terrains. A Dabody où il a construit, à Entag Fassa, il a volé trois parcelles (…), à Gaoual, les parcelles de notre maman aussi. Nous sommes huit enfants de même père, même mère. Il a tout volé et quand j’ai appelé pour dire que je venais à Conakry pour porter plainte, il m’a appelé à partir de Paris quand il était là-bas en me menant qu’il allait mettre de la drogue dans mes affaires pour que je sois arrêté à l’Aéroport de Conakry. Donc, si lui il fait cela à son frère, qu’est-ce qu’il ne ferait pas aux Guinéens ? Est-ce qu’il mérite d’être ministre de la république ? Il doit être démis de ses fonctions », clamait Alpha Bacar, dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le 21 novembre.
Yaya Doumbouya