L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce 14 janvier, à son siège de Commandayah. Fodé Oussou Fofana, absent la semaine dernière pour des problèmes d’yeux, a présidé la séance. Il a décoché des flèches contre les militants et responsables du parti qui quittent le navire, pour se donner dans un plateau au CNRD : «Nous serons toujours là, nous vous garantissons que nous connaissons ce qu’on appelle sens de l’honneur, de la reconnaissance. Nous ne quitterons pas l’UFDG comme l’ont déjà fait certains», a-t-il affirmé.

Fodé Oussou Fofana à l’Ag UFDG du samedi, 14 janvier 2023 à Commandayah (Dixinn)

Depuis Dakar où il s’est exilé début avril 2022, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, suit de près les activités de son parti. Il ne rate pas l’occasion pour appeler ses militants à se mettre en ordre de bataille pour les prochaines échéances électorales : «Le combat paraît difficile, mais croyez-moi qu’on va y arriver. La victoire sera de notre côté, parce que nous nous battons pour la promotion de la démocratie, la justice et pour mettre fin à l’arbitraire». Cellou Dalein Diallo remobilise sa troupe contre ceux distillent dans la cité des infos selon lesquelles les prochaines élections pourraient se tenir sans l’UFDG. Selon lui, les préoccupations actuelles, c’est de savoir à quel moment ces échéances vont se tenir : « Je sais que les conditions de vie sont actuellement très difficiles, mais ce qui préoccupe le plus aujourd’hui les militants de l’UFDG, c’est de savoir quand et comment les élections seront organisées. Les Guinéens nous font confiance, ils sont prêts à nous plébisciter lorsqu’il y aura une élection crédible. Il ne peut pas y avoir une élection sans l’UFDG». Il se dit certain que l’UFDG est « très proche de la victoire, votre président est prêt. Il ne fléchira pas dans la lutte pour le triomphe des valeurs pour lesquelles on s’est battu».

Auparavant, Cellou Dalein Diallo appelle ses militants à barrer la route à tous ceux qui voudraient empêcher certains leaders politiques de participer aux élections : «Il faut lutter contre ceux qui ne veulent pas qu’il y ait élections, que le peuple de Guinée choisisse ses dirigeants, qui pensent qu’ils sont investis du droit de choisir les dirigeants à la place des Guinéens. C’est au peuple de Guinée seul de choisir ses dirigeants. Ce combat, nous devons le continuer comme on l’a fait depuis de longues années», a lancé le président de l’UFDG.

Yacine Diallo