Lors d’une conférence de presse à Ryad, lundi 9 janvier, le ministre saoudien du Hadj et de la Umra, Tawfiq al-Rabiah, a annoncé la levée des restrictions pour le Hadj 2023. « Le nombre de pèlerins reviendra à ce qu’il était avant la pandémie, sans aucune limite d’âge », a-t-il annoncé. En Guinée, le quota avait été fixé entre 4 et 5 000 pèlerins lors du Hadj 2022. Cette année, ce nombre va doubler, selon le Dr Jean Edouard Sagno, chef de cabinet du Secrétaire général des Affaires religieuses.

La levée de ces restrictions est un ouf de soulagement pour les fidèles musulmans candidats au pèlerinage. Mercredi 11 février, Edouard Sagno a annoncé au média en ligne guineematin.com, qu’en Guinée, les inscriptions pour le Hadj 2023 vont débuter en février et se poursuivront jusqu’au 20 mars 2023. « La première bonne nouvelle est la levée d’un certain nombre de restrictions du côté de l’Arabie Saoudite. En 2020 et 2021, à cause du Covid-19, il n’y a pas eu de pèlerinage ; en 2022, c’était la reprise. Le Royaume a reçu un million de pèlerins et la Guinée a envoyé 4 527 comme quota. Cette année, avec la levée des restrictions, l’Arabie Saoudite ouvre complètement ses portes et pourra recevoir un nombre très important, allant jusqu’à quatre millions de pèlerins. La deuxième nouvelle, c’est que la Guinée a la possibilité d’envoyer au moins 10 000 pèlerins. La seule condition sera de présenter un certificat d’aptitude médicale ».

Toutefois, il y a un certain nombre de conditions à remplir pour pouvoir candidater, comme l’explique Edouard Sagno: « Il faut avoir un passeport valide de six mois au moins, un certificat d’aptitude médicale délivré soit par les hôpitaux régionaux de l’intérieur du pays, ou l’hôpital Sino-guinéen, les CHU de Donka et d’Ignace Deen à Conakry. Avoir des cartes de vaccination valide contre le Covid-19, la fièvre jaune et la méningite. Cette année, il y aura également l’extrait d’acte de naissance, pour nous permettre de distinguer les personnes du même nom ».

Pour ce qui est des frais d’inscription, Edouard Sagno se montre plus prudent. « En attendant d’en savoir plus sur le taux de change, les frais généraux et autres dépenses, pour l’instant, la somme est à 60 millions de francs guinéens. Ce montant pourrait connaître une légère hausse, en fonction des critères que je viens de vous énumérer. Les inscriptions commenceront au plus tard dans la première semaine du mois de février. Ce qui nous permettra de tabler sur le nombre exact de pèlerins avant la date de clôture des inscriptions, prévue le 20 mars ».

Le Hadj-2023 aura lieu en juillet. À ceux qui estiment que ce délai d’inscription est prématuré, Edouard Sagno explique que cette fois, le Secrétariat des Affaires religieuses va prendre toutes les dispositions pour inscrire les candidats à temps, dans les normes et selon les critères requis, pour éviter tout débordement de dernière minute.

Abdoulaye Pellel Bah