La ‘’Super Ligue africaine », est la nouvelle compétition vedette de la Confédération africaine de football CAF. La première édition aura lieu au mois d’août 2023. Selon la CAF, cette Super League est censée révolutionner le football africain et le faire entrer dans une nouvelle ère. Il s’agit de le rendre plus compétitif, en faire un événement sportif mondial, favoriser l’attractivité et le développement du football africain auprès des clubs, des joueurs, des supporters, des investisseurs et générer plus de revenus.

La Compétition initialement annoncée avec 24 équipes, l’instance panafricaine se voit dans l’obligation de revoir cette liste à la baisse, faute de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires. Pour ce qui est de la Guinée, le Horoya AC de Conakry sera le seul club engagé dans cette nouvelle compétition de la CAF.

Cependant, le premier bug fait surface. À six mois du coup d’envoi de ce tournoi continental, des nouvelles informations ont filtré concernant le format de la compétition. La CAF avait évoqué un plateau de 24 clubs avec 3 poules géographiques (Afrique du Nord, Afrique Centrale et de l’Ouest, Afrique du Sud et de l’Est) composées chacune de 8 équipes et une phase à élimination directe à partir des 8es de finale. Apparemment, il semble très compliqué de mettre cette organisation sur pied avec le format 24 en quelques mois. La CAF aurait donc revu ses plans et opté pour une première édition moins ambitieuse avec seulement huit équipes.

Seulement huit pays représentés

Lundi 13 février, dans l’émission Talents d’Afrique sur Canal+, les consultants ont présenté le nouveau format de la Super Ligue africaine. Ils révèlent que la première édition devrait se dérouler avec les huit équipes suivantes, issues de huit pays différents à savoir : le Wydad de Casablanca (Maroc), Al Ahly (Egypte), l’Espérance de Tunis (Tunisie), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud), Simba (Tanzanie), TP Mazembe (RD Congo), Horoya (Guinée) ou encore le Petro Atletico (Angola).

Alors que le Horoya n’a pu franchir la phase de groupes de la Ligue des champions africaine ces trois dernières années, les experts qualifient sa participation à cette compétition de « surprise générale ». C’est aussi le cas des Tanzaniens de Simba, et des Angolais de Petro Atletico. Ils se disent surpris du moment que l’Algérie ne sera pas représentée dans un premier temps, malgré sa 3ème place au classement CAF des interclubs. Le club égyptien de Zamalek, les Marocains du Raja Casablanca et les Congolais de Vita Club, tous recalés à cette édition d’inauguration, pourraient briguer une participation dans les prochaines quand la CAF reviendra au format initial avec 24 représentants.

Le jackpot

Selon certaines informations, le butin prévu pour cette première édition est de l’ordre de 25 millions de dollars. Le vainqueur du tournoi n’empêcherait pas moins de six millions de dollars. Un montant jugé largement supérieur à celui dont bénéficie le vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique, qui serait de 2,5 millions de dollars.

Abdoulaye Pellel Bah