Quelle triste nouvelle. Notre distributeur national Mamoudou Diallo a cassé la pipe, le jeudi 27 avril dans la préfecture de Coyah.
L’ami des tout premiers pionniers de la presse écrite privée, Mamoudou Diallo s’est éteint tout bonnement et calmement depuis la préfecture de Coyah, où il était en rééducation et suivait son traitement médical.
Venu de la Côte d’Ivoire après la mort du président Ahmed Sékou Touré en 1984, Mamoudou Diallo, ancien distributeur de Fraternité Matin et Ivoire Soir à Abidjan, s’est vite intéressé au monde de la presse écrite privée naissante en Guinée, à la distribution des tout premiers journaux privés, de tous les journaux papiers de la place à l’époque, comme Le Citoyen de feu Siaka Kouyaté, du Lynx et La Lance de Souleymane Diallo, de L’Indépendant d’Aboubacar Sylla et tous les autres journaux privés tels que L’œil du peuple de Ismaël Bangoura, de L’Observateur de Tibou Kamara, de La Nouvelle Tribune d’Abdoulaye Condé, La République, de Moussa Conté, de L’Humanité de Ibrahima Sory Diallo dit DBECK, Le Populaire d’Alpha Abdoulaye, pour ne citer que ceux-là. Mamoudou Diallo en a vendu suffisamment et distribué pendant plus d’une vingtaine d’années.
Tant bien que mal, il a pu nous servir loyalement et assurait même la production de nos journaux durant de longues années : des semainiers, bimensuels ou mensuels qui paraissaient régulièrement dans les points de vente et des kiosques à travers le pays.
Frappé par un AVC, depuis quelques années, Mamoudou Diallo s’était retranché finalement à Coyah où il suivait son traitement médical auprès de sa tendre et gentille épouse.
Sa disparition est une grande perte pour la presse écrite privée qui a tendance à disparaître aujourd’hui au profit des sites internet, radios et télés privées.
Paix et paradis éternel à son âme ! Amen !
Dbeck