En marge du compte rendu du conseil des ministres de ce jeudi 1er juin au porte-parolat du gouvernement à Kaloum, le ministre porte-parole du gouvernement a abordé le cas Ibrahima Diallo chargé des opérations du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution). Ce dernier a été empêché de sortir du pays. Ibrahima Diallo, Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, tous responsables du FNDC récemment remis en liberté sur intervention des chefs religieux, demeurent sous le coup d’une procédure judiciaire en cours.
Celle-ci leur interdirait toujours de se déplacer hors de Conakry, sans autorisation express du juge. « Ils ne sont pas libérés, ils sont en liberté conditionnelle pour leur permettre de bien préparer leur procès, qui va avoir lieu. Et c’est au juge éventuellement de les libérer. Je pense que monsieur Ibrahima Diallo savait parfaitement qu’il était sous contrôle judiciaire et qu’il n’avait donc pas la possibilité de sortir du territoire sans autorisation du juge. Il sait qu’il n’a pas été disculpé par la justice qui va prononcer sa libération et celle de ses compagnons. En les mettant à la disposition des religieux, on leur a juste aménagé une peine pour ne pas qu’ils soient incarcérés et c’était ça la demande : être en liberté en attendant leur comparution. Il n’est pas encore totalement libéré, il est sous mandat judiciaire et il doit se soumettre aux dispositions de ce mandat dont il a reçu signification lorsqu’on les a mis en liberté. Donc ce n’est pas un abus c’est juste une application de la loi. Le juge va les convoquer pour leur jugement et c’est à l’issue du procès que la décision de justice doit s’imposer et sera appliquée ».
Ibn Adama