Le procès de l’ancien ministre de la Santé, Général Rémy Lamah et la société Soguimap SARL contre celle ZMC (chinoise) et l’Agent judiciaire de l’Etat, s’est poursuivi ce 13 juillet par devant la chambre des jugements de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief), à Cona-cris.
L’ancien dignitaire du régime grimpant est poursuivi pour corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics et complicité, sur la base des articles 19, 771, 776 du Code pénal et 52 de la Loi portant Prévention, détection et représentation de la corruption et des infractions assimilées.
En d’autres termes, l’ancien ministre de la Santé aurait résilié le contrat qui liait son département à la société ZMC, au profit de la Soguimap SARL, en mai 2020. Le marché portait sur une fourniture de kits sanitaires obstétricaux et néonataux d’urgence pour nounous et marmots, pour une misère de plus de 102 milliards de francs glissants.
Dans sa réquisition, le pro-crieur, Moustapha Mariama Diallo, demande la Cour de déclarer Rémy Lamah et la société Soguimap non coupables des délits de corruption et de complicité et de les renvoyer à des fins des poursuites.
Après les plaidoiries, la décision est attendue le 31 juillet.
Yaya Doumbouya