Chaque année, la saison pluvieuse révèle l’état chaotique de la voirie urbaine de Conakry. A maints endroits de la capitale, des routes ont été rafistolées l’année dernière, elles ne sont quasiment plus praticables aujourd’hui. Comment les services de l’Etat, précisément le département des infrastructures et ses structures, font le contrôle des travaux effectués sur les routes ? Complices ou indifférents des chantiers de l’Etat ?

Les exemples sont nombreux : les carrefours des T8 et T9 (Cimenterie), T7,  Sonfonia, le tronçon T6-Entag marché, la rue Bâ Mamadou partant du « Château (Dar-Es-Salam 1) au camp carrefour (Leprince), le carrefour Dabompa (Matoto) sont impraticables. Les usagers prennent assez de temps sur la route  Kagbélen-Sanoyah, pour sortir ou entrer à Conakry. Quand la route Kagbélen-Dubréka Km5 est devenue totalement impraticable, les autorités préfectorales ont envoyé des machines pour boucher des nids de poule.

Bref, de nombreuses routes de Conakry sont dégradées voire complètement défoncées et rendent la circulation difficile pour les usagers. D’où des pannes récurrentes de véhicules sur la route entraînant des embouteillages, à défaut d’accidents.

Certes, de nouvelles routes ont été bitumées dans de nombreux quartiers de la Conakry cette année. Ce qui réjouit les citoyens qui apprécient les actions de la junte. C’est devenu un sujet de propagande à la télé-bidon nationale où le micro est tendu aux habitants des quartiers, pour vanter le pouvoir. Seulement voilà, les autorités doivent penser à boucher les trous sur la route dès le début. C’est cela l’entretien routier.

Il y aussi les ponts qui ne répondent aux normes requises, qui sont inondés en ces temps d’averses sur Conakry.

Mamadou Adama Diallo