Alors qu’Ousmane Gaoual Diallo conteste son exclusion de l’UFDG et rêve de prendre la place de Cellou Dalien Diallo, ce dernier continue de bénéficier du soutien des différentes fédérations du parti, aussi bien en Guinée qu’à l’étranger. Mais le soutien exprimé par celles des États-Unis d’Amérique ne fait pas l’unanimité.

La bataille entre le porte-parole du gouvernement et les partisans de Cellou Dalein Diallo fait rage.  Le premier, voulant prendre de « force » la succession du second, se voit attaquer de toute part. Les fédérations de l’UFDG se rallient peu à peu derrière son leader. Mais l’unité voulue a du mal à se concrétiser, alors que près d’une quinzaine de fédérations du parti installées aux États-Unis d’Amérique ont pris, la semaine dernière, fait et cause pour le président du parti, des membres des mêmes fédérations et membres du bureau exécutif affirment que la démarche initiale a été dévoyée. Selon eux, leur démarche visait à rapprocher les positions entre le camp de Cellou Dalein et celui d’Ousmane Gaoual Diallo : « Nous avons saisi le président de l’UFDG et certains responsables de la direction nationale pour lui expliquer nos préoccupations sur les problèmes rampants qui guettent l’UFDG, notamment les exclusions de certains membres sans concertation avec les instances dont le bureau exécutif. Nous leur avons soumis sans détour l’exclusion d’Ousmane Gaoual Diallo. Le président nous a écouté à travers la personne mandatée, a promis de nous donner des explications… A notre grand étonnement, certains se sont saisis de notre démarche pour des fins personnelles tendant à nous opposer au parti et à son président ».

Selon les signataires de cette déclaration, Cellou Dalein Diallo aurait perçu leur démarche comme une menace : « Il aurait alors contacté certains signataires de la déclaration de soutien». Ce groupe de « protestataires » reconnaît que leur démarche ne bénéficie pas l’assentiment de tout le monde, mais considère qu’elle n’est « ni un soutien ni une opposition à tel ou tel. Nous tenons juste à montrer que les initiateurs de la lettre de soutien et ceux qui les ont poussés à l’écrire ont voulu dénaturer notre initiative. Ils n’ont consulté aucun membre du bureau exécutif national résidant aux Etats-Unis. Nous considérons que l’UFDG a plus que jamais besoin d’unité et de concertation avant toute décision ».

Yacine Diallo