Le deuxième anniversaire de l’avènement au pouvoir du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), dirigé par le Président Mamadi Doumbouya est célébré ce mardi 5 septembre. La gouvernance CNRD a enregistré moult progrès réalisés pour l’amélioration des conditions de vie de la population. Des réformes salutaires sont également engagées dans le domaine de la gouvernance publique.
Le gouvernement de Dr Bernard Goumou a entrepris nombreuses démarches et initiatives afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de la population, sortie massivement acclamer le CNRD le 5 septembre 2021. Il incarne un changement, via la refondation de l’Etat.
Armée guinéenne
Le Président de la Transition, colonel Mamadi Doumbouya, a engagé des rectifications institutionnelles ayant abouti au renforcement des capacités opérationnelles des Forces armées guinéennes : recrutement, formation, construction et équipement d’infrastructures. Le tout, sous la direction du ministre de la Défense nationale, le Général Aboubacar Sidiki Camara alias Idi Amin. La Guinée s’est dotée des établissements d’enseignements militaires, à l’image du Prytanée militaire de Conakry, premier du genre en Guinée.
La campagne de saut des parachutistes, l’organisation des manœuvres mixtes sont du bilan du ministère de la Défense nationale. L’ambition est de faire de l’Armée guinéenne une armée bien entrainée, équipée et capable de relever des défis. Des structures sanitaires militaires sont également construites, d’autres rénovées et équipées pour un service de qualité aux militaires et aux civils. Le génie militaire s’implique dans la construction d’infrastructures. Le bataillon des unités agricoles a été équipé à l’effet de contribuer à l’autosuffisance alimentaire.
Economie et finances
En 2021, le CNRD a tiré la Guinée d’un gouffre économique et financier : l’inflation était de 13,5%, un déficit budgétaire (hors dons) de 3,1% en 2020. Une dette publique en augmentation de 5,4%, une dépréciation de 6,3% du franc guinéen par rapport au dollar, un taux de pauvreté de 44% en 2019, entre autres. Ainsi, le CNRD a repris les choses en main. La coopération dans le cadre des appuis-projets a été relancée avec les institutions financières : Banque mondiale (BM), Banque islamique de développement (BID), Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD), à hauteur de 400 millions de dollars américains. On constate aussi la réduction de l’endettement du Trésor public auprès de la Banque centrale de la République de Guinée, la mobilisation des recettes non fiscales à 83 millions dollars américains, la mise en conformité de 70 organismes publics dans le cadre de la gestion du portefeuille de l’Etat, la mobilisation de l’épargne intérieure par l’émission des premières Obligations du Trésor à 1 800 milliards Gnf, notamment.
En termes de perspectives, le ministère de l’Economie et des finances envisage de renforcer l’action gouvernementale dans le cadre de la mobilisation des financements extérieurs, la révision du plan stratégique de réforme des finances publiques, l’amélioration du processus de décaissement de fonds des projets et programmes de développement.
2 252 Km de routes réalisés
Le ministère des Infrastructures et des Travaux publics a réalisé au total 2 252 Km de routes construites dont 845 Km de routes bitumées ou en béton, 1 407 Km de routes en terre. En détails, on note le bitumage de 135 Km, avec deux ouvrages : l’autopont Paul Kagamé de Kagbélen, le pont sur la Soumba à Dubréka. Au titre de semi-réalisation, 45 Km de route sur une prévision semestrielle de 21 Km et annuelle de 65 Km. Le ministère a réhabilité 220 Km de route, 171 ouvrages (dalots et ponceaux), pour un engagement semestriel de réhabilitation de 99 Km de route et construction de 57 ouvrages sur le réseau routier préfectoral. S’y ajoutent la construction de deux postes de pesage (Djoumayah et Kagbélen), ainsi que des postes de péage à Coyah, Kindia, Tanéné (Dubréka), Pamelap (Forécariah).
Le pont unique de Tanéné, la route Boké-Québo, 5 ponts à Conakry et à Coyah, 3 ponts sur les axes Senko-Sokourala, Labé-Sériba et Guéckédou-Nongoa. La construction de l’échangeur du Km 36 (déjà à 85%), celui de Bambéto (à 50%) et le bitumage de plus de 200 Km de voirie de Conakry, sont en chantier. A noter que le lancement du bitumage de 11 villes de l’intérieur du pays (qui n’ont jamais connu de bitume) a été lancé, sur initiative présidentielle.
Plus de 1 000 logements sociaux
Le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire a réalisé 1 662 logements sociaux à travers le pays. Il a aussi aménagé et viabilisé 64 ha dans les régions, pour y bâtir des logements sociaux. A cela, s’ajoute la construction des logements de la Cité ministérielle à Donka, à Conakry. On y dénombre 30 bâtiments destinés aux logements des hauts cadres de l’Etat. Présentement, dix-huit bâtiments sont finalisés, le reste sera livré d’ici à la fin de l’année 2023. La construction de 436 autres logements sociaux à Keitayah (Grand-Conakry : 6 pavillons, 10 duplex et 33 immeubles) est à 36% de réalisation. Le but du CNRD est d’octroyer un cadre de vie meilleure aux citoyens. Le projet du parc urbain d’une superficie total de 42 ha est en cours. La mise en place de la plateforme de gestion des titres fonciers et des papiers sécurisés, la réalisation du schéma directeur du Grand-Conakry et la tenue des états généraux du Foncier sont aussi des œuvres du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Ce qui va amoindrir les litiges domaniaux. Au titre des perspectives, la mise en place de la plateforme de gestion des baux.
Enseignement supérieur
L’Enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation ne sont pas en marge de la refondation en marche du Président Mamadi Doumbouya. Entre autres réalisations : la suppression de la formation payante, la réforme des programmes de formation (adéquation formation-emploi), le projet de loi sur le statut des enseignants-chercheurs. Le ministère a aussi formé près de 1 000 enseignants, mis en place une plateforme de gestion des enseignants-chercheurs, réactualisé ou créée plusieurs textes statutaires des IES, IRS et CDI. En recherche scientifique, on note le processus d’élaboration d’une politique nationale de recherche scientifique et de l’innovation, celui de la création des revues scientifiques ainsi que la réforme des structures sectorielles de recherche.
En termes d’innovation, le gouvernement de la Transition se félicite de la mise en place du statut étudiant entrepreneur, le projet alternance-emploi, la sécurisation et la traçabilité des diplômes (en cours, très avancé), l’élaboration des espaces numériques de travail dans les IES, le recensement biométrique des étudiants, la dématérialisation complète du paiement de la bourse d’entretien des étudiants. La réhabilitation, la construction, l’extension et l’équipement des IES, IRS et CDI sont aussi du bilan du ministère de l’Enseignement supérieur. Lequel a acquis 25 bus universitaires, les équipements de laboratoires et de travaux pratiques. On note également la pose de la première pierre des Classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), ainsi que la construction (en cours) de la bibliothèque de l’université Général Lansana Conté de Sonfonia.
Agriculture et élevage
La hausse du budget agropastoral est l’un des premiers changements opéré par le Président de la Transition, colonel Mamadi Doumbouya, au ministère de l’Agriculture et de l’Élevage. Le budget de ce département est passé de 600 milliards de francs guinéens en 2021 à 1 900 milliards en 2023. Ce qui a permis à la Guinée de devenir deuxième producteur de riz en Afrique de l’Ouest, derrière le Nigéria. Le diagnostic du personnel du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage a engrangé environ 11 milliards de francs guinéens par an. Cet argent filait tout droit à 53 fonctionnaires décédés, 255 payés non identifiés, 73 contractuels temporaires consignés.
La promotion du genre a fait du chemin : 40% de femmes en poste de direction et de cheffe de services ont été enregistrés. Le ministère se ventera aussi de l’amélioration de l’accès sécurisé au foncier, avec l’obtention de 18 984 ha au profit des agro-entrepreneurs, l’identification et la cartographie des domaines agricoles de l’Etat.
L’accès aux intrants et équipements agricoles s’est nettement amélioré : 60 000 tonnes d’engrais et 28 000 tonnes d’urée vendus à un prix subventionné à 300 000 Gnf le sac de 50 kg, 6 550 tonnes de semences de riz et de maïs, 30 moissonneuses batteuses de maïs, 184 tracteurs dotés de système de tracking GPS, les semences améliorées pour 80 000 ha, ainsi que 320 motoculteurs et 105 étuveuses. Aussi, la relance de la Société cotonnière de Kankan qui a vendu en août dernier 293 tonnes de fibre de coton.
La commande de 10 000 tonnes de maïs pour l’alimentation de la volaille, l’importation de 179 vaches montbéliardes pour la production de lait (15 à 20 litres par jour contre 1 litre pour la race locale Ndama) et de viande (300 à 500 kg contre 100 à 200 kg auparavant), 500 porcs améliorés, l’acquisition de 4 000 000 de doses de vaccins contre la rage, le charbon bactéridien, notamment. La production semencière sur 2 000 ha et 3 000 ha en production au niveau régional et préfectoral.
L’accès au financement et à l’accompagnement : 35 milliards de francs guinéens aux producteurs de la pomme de terre ont permis de faire passer la production de 50 000 à 80 000 tonnes. Aussi, 51 milliards de francs guinéens ont été accordés aux producteurs d’ignames (semences, herbicides), 29 milliards de francs guinéens aux acteurs de l’élevage pour l’acquisition de 10 000 tonnes de maïs et 3,8 milliards de francs guinéens pour l’acquisition des petits ruminants dans le cadre de l’opération Tabaski ayant permis de stabiliser les prix, malgré la forte demande.
Un milliard de francs guinéens a été octroyé à l’huilerie de Dabola, pour la relance des activités, 136 milliards de francs guinéens pour le financement des projets agropastoraux.
Au regard de ce bilan combien élogieux en deux ans par rapport à un passé récent, nul besoin de dire que le Gouvernement de la Transition, avec à sa tête Dr Bernard Goumou, sous le leadership du Colonel Mamadi Doumbouya, Président de la Transition, chef de l’Etat, chef suprême des armées, est engagé pour le bonheur des Guinéennes et des Guinéens et le développement du pays.
Ce texte a été produit par l’Association Guinéenne de la Presse Écrite (AGPE), dans le cadre de la célébration du deuxième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement).