C’est l’ébullition ces trois derniers jours à Boffa. Les jeunes de la contrée ont battu le pavé pour réclamer plus d’eau et d’électricité. Ils ne digèrent pas que Boffa, qui compte pas moins de sept sociétés minières, ne voit le courant que pratiquement trois heures par jour. A la place de la négociation, les autorités ont opposé la force. Le mercredi 20 septembre, une équipe mixte composée de flics et de pandores, a semé le désordre dans la ville.
Plusieurs blessés et des interpellations. Cette répression indigne le leader de l’UFDG. La Petite Cellule Dalein Diallo estime que les citoyens ne doivent pas faire l’objet de brutalité à cause de l’exercice de leurs droits.
Je condamne fermement la répression sanglante qui s’est abattue ces derniers jours sur des jeunes de Boffa qui protestaient contre les coupures récurrentes d’eau et d’électricité dans leur commune.
Le premier droit de l’homme, c’est le droit à la vie.
Il est inacceptable que des citoyens guinéens continuent à payer de leurs vies simplement pour avoir exprimé leur mécontentement en manifestant dans les rues et sur les places publiques.