Samedi 16 décembre se tiendra au Palais du peuple de Conakry, la toute première édition du Gala de boxe internationale, « Fight for Africa« (se battre pour l’Afrique). Une initiative de Diamond Holding Promotions en collaboration avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et la World Boxing Association (WBA), qui vise à soutenir et à faire la promotion de cette discipline sportive sur le continent africain. En prélude à cet événement d’envergure internationale, les porteurs du projet ont animé un point de presse à la plage Camayenne vendredi, pour présenter les athlètes qui vont boxer ce samedi.
À travers cet événement, « une première en Afrique », le gouvernement guinéen à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports ambitionnent de renforcer l’image de la Guinée en tant que « destination propice » aux investissements, à la promotion du sport. Le but ultime est de mettre en lumière le talent exceptionnel des boxeurs guinéens dans le contexte de la boxe africaine, tout en cherchant à professionnaliser davantage cette discipline en Guinée.
Ce samedi soir au Palais du peuple, dix combats internationaux seront au programme. Plus de vingt athlètes venus du Cameroun, Sénégal, Tanzanie, France, Angola, Ouganda, Allemagne, Zimbabwe, Ghana, Nigeria, Maroc, Cuba, Afrique du Sud et les États-Unis, seront sur le ring installé sur l’esplanade du Palais du peuple, pour « l’honneur et la gloire de l’Afrique ».
« Fier d’être Guinéen »
Fils du ministre Lansana Béa Diallo et l’un des représentants de la Guinée à ce Gala, Ibrahima Diallo, dit être en mesure de relever le défi, porter haut le tricolore national, malgré la pression. « Le moral est là. Le peuple est derrière moi, cela me motive et c’est une grande force. Il y a une grosse pression, mais je suis déterminé à gagner ce combat par tous les moyens. Je suis fier d’être Guinéen et de représenter ce beau pays. Cette victoire sera la nôtre ». Il promet de tout donner sur le ring, pour offrir du beau spectacle au public.
Boxeur et petit-fils de la légende Mohamed Ali, Nico Ali Walsh vient des Etats-Unis. Sur le ring, il se battra contre le Français, Noel Lafargue. Il est fier de combattre sur le sol africain, terre de ses ancêtres. « D’un point de vue historique, c’est un honneur extraordinaire en raison bien sûr du combat de mon grand-père au Zaïre. C’était l’un des plus grands combats de tous les temps, et maintenant, je peux suivre ses pas et boxer à mon tour en Afrique. C’est un immense honneur ! », a souligné Nico Ali Walsh.
Admiratif du projet, il déclare : « Nous sommes là pour accompagner la Guinée. C’est sa première fois d’organiser ce genre d’événements. Ça va être un grand combat. La Guinée est un pays merveilleux. L’accueil a été chaleureux. Nous ne voulons pas que cela soit une dernière. Je suis vraiment content d’être là. Je ne veux pas que cette visite en Guinée soit la dernière. Je veux des projets comme ça pour soutenir l’Afrique ». Il voudrait que les africains connaissent la gloire à l’image de ce qu’il a gagné en Amérique.
Venu du Burkina Faso pour assister à ‘’Fight for Africa’’, le champion du monde des poids lourds, Iron Biby, se dit « panafricaniste ». Il ne pouvait rater cet événement sous aucun prétexte : « En tant que sportif international, c’est un devoir pour moi, de soutenir le mouvement, encourager la jeunesse africaine. Je tiens à saluer l’initiative du ministre Béa Diallo ». À la jeunesse guinéenne, il exhorte de redoubler d’efforts, travailler dans la discipline. Se fixer des objectifs et se battre pour les atteindre avec persévérance. Selon lui, ce n’est pas un miracle qui fait de quelqu’un un champion du monde dans une discipline.
Abdoulaye Pellel Bah