Jeudi 18 janvier, à Conakry, une dizaine de journalistes ont été arrêtés et plusieurs autres ont été séquestrés durant plusieurs heures à la Maison de la presse par des gendarmes. Ils comptaient manifester contre le retrait du bouquet Canal+ et de StarTimes d’Evasion TV, Djoma TV et d’Espace TV et la censure de FIM Fm. Les journaleux demandent aussi la levée des restrictions de l’internet et de certains sites d’informations. Ils ont été brutalisés par des agents en uniforme qui ont interpellé neuf d’entre eux à la Maison de la presse sis à la Minière avant de les libérer le soir. Dans un communiqué du 18 janvier, les Forces vives de Guinée ont condamné « énergiquement » cette répression. Elles exigent la « libération immédiate et sans conditions des journalistes arrêtés » et met en garde la junte militaire contre cette « attitude liberticide ».
Les journalistes qui avaient été arrêtés doivent être auditionnés ce vendredi 19 janvier, au Tribunal de première instance de Dixin. La protestation était organisée par le SPPG, Syndicat des professionnels de la presse de Guinée qui a bénéficié des soutiens des Forces vives et des acteurs de la société civile. Ci-dessous le communiqué des Forces vives de Guinée :