Samedi 2 mars, le Rpg arc-en-ciel a tenu son assemblée générale hebdomadaire. A l’ordre du jour, la cherté de la vie, le retour d’Alpha Grimpeur au pouvoir.
Le bureau politique national du Rpg arc-en-ciel accuse la junte d’avoir détruit les acquis de l’Alphagouvernance : courant électrique, maîtrise des prix, liberté d’expression, liberté de la presse. Lansana Komara, le secrétaire administratif du Rpg arc-en-ciel, a déclaré que la situation socio-politique et économique que traverse la Guinée est intenable. « Rien ne bouge. L’électricité, on n’en parle pas. Nous sommes en train de reculer. Nous demandons aux autorités de la Transition d’ouvrir les yeux pour voir ce qui ne va pas, d’ouvrir aussi les oreilles. Mais, on a l’impression que le message ne passe pas. Le coup d’Etat nous a ramenés en arrière (…) »
« Depuis belle lurette, les autorités auraient trouvé la solution à tous les problèmes. Depuis deux ans, nous sommes en train de traîner, de patauger (…), on ne bouge pas. La solution, c’est le président Alpha Condé. Mais, toujours la haine anime les Guinéens. Tant que nous sommes animés par la haine, on ne bougera pas. »
Lansana Komara conseille la junte de reconnaître la valeur d’Alpha Condé, « sinon, vous allez toujours patauger. On ne fait que traîner, on ne sait pas où on va. C’est très dangereux pour la Guinée. Le peuple ne mérite pas cela. » D’exhorter les militants et les sympathisants au « grand courage » car un « peuple déterminé est un invincible. »
Aboubacar Demba Dansoko, du bureau politique, affirme que les prix des denrées de première nécessité ont été maîtrisés durant toute la décennie de rège d’Alpha Condé. « Il n’y a pas eu de fluctuation particulière des prix. Mais, cette fois, la situation est très engagée. Nous souhaitons que revienne aux affaires le président Alpha Condé, l’unique élu du peuple. C’est le souhait de tout le peuple de Guinée. Alpha Condé est capable de sortir la Guinée de cette situation. On a compris que les militaires ne peuvent pas faire l’affaire, le problème n’est pas lié à la nomination d’un nouveau Premier ministre, c’est le système en place. »
Aboubacar Demba Dansoko estime qu’il est urgent de demander pardon à Alpha Condé, d’œuvrer pour son retour aux commandes et celui de tous les exilés politiques au bercail.
Yaya Doumbouya