Les épreuves du baccalauréat unique session 2024 ont été lancées le 22 juin, sur toute l’étendue du territoire national. A Cona-cris, le centre d’examen Hadja Mafori Bangoura à la Sig Madina, dans la commune de Matam, a servi de cadre au coup d’envoi donné par le ministre secrétaire gérant à la Présidence, le général Amara Cas-marrant.
Au total, 88 930 candidats, dont 42 % de candidates, affrontent les épreuves qui se déroulent du 22 au 26 juin à travers le bled. Exit, cette année, le traditionnel slogan « Tolérance zéro vers l’excellence ». Après le triomphe des fraudeurs au BEPC, cette prétention a l’air caduque. Maintenant, c’est : « Le sens de responsabilité du surveillant assure la juste évaluation des compétences. » Espérons que ce nouveau message tombe dans de bonnes oreilles.
Au centre d’examen Hadja Mafori Bangoura dédié aux candidats du franco-arabe, ils sont 164 candidats répartis en six classes de séries Sciences expérimentales (deux) et Sciences sociales (quatre). Arrivé aux environs de 8h40 min, le général Amara Cas-marrant a fait le tour du centre, pour prodiguer des conseils aux candidats et lancer les épreuves. Il a exhorté les élèves à la sérénité. « Nous leur souhaitons bonne chance, leur transmettons le soutien et les bénédictions du Chef de l’État et de l’ensemble du gouvernement », a-t-il déclaré.
Réformer l’éducation
Le lanceur d’épreuves s’est réjoui d’une année scolaire apaisée et a salué les efforts déployés pour la réussite des examens nationaux. Même que le Prési de la transition a placé l’éducation nationale parmi ses priorités, au cœur des réformes. « Des dispositions ont été prises pour améliorer les conditions d’apprentissage et faire en sorte que le mérite et l’excellence soient au rendez-vous », a annoncé le général Amara Cas-marrant. Selon lui, toutes les conditions sont réunies pour accueillir les futurs étudiants dans les institutions d’enseignement supérieur.
Dans la région de Cona-cris, plus de 104 000 candidats ont été répartis en 79 centres d’examen. Youssouf Boundou Sylla, Secrétaire gérant du mystère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, est satisfait de l’année scolaire et du déroulement des évaluations. Naturellement. « Cette année, nous avons prôné des examens apaisés. Permettre aux élèves d’aborder les sujets en toute sérénité et de restituer ce qu’ils ont appris pendant l’année scolaire. » Il a juré, la main sur le palpitant, que les sujets ont été tirés des cours dispensés et se dit convaincu que les épreuves sont abordables pour les candidats.
Amadeus Oury à Labé
Boundou Sylla rassure : « Les candidats savent à quoi s’attendre en cas de fraude. Nous avons des agents qui s’occupent spécialement de la surveillance. Chaque acteur impliqué dans le processus d’examens a fait le travail qui lui incombe. C’est ce qui a conduit au résultat de ce samedi. »
Dans la ville de Karamoko Alpha mo Labé, 1 387 candidats, dont 712 filles, affrontent le baccalauréat. L’examen y a été lancé au centre Hoggo Mbouro par le PM Amadeus Oury Bah, flanqué du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation. Le chef du goubernement a appelé les candidats au sérieux. « Il est de notre devoir de vous encourager et de vous soutenir dans votre formation. Vous êtes le futur de notre pays », conclut-il.
Abdoulaye Pellel Bah