Diminué par l’âge (82 ans en novembre), Joe Biden a renoncé à briguer de nouveau la présidentielle américaine le 5 novembre prochain. Un désistement au profit de sa vice-présidente, Kamala Harris, investie candidate du Parti démocrate qui a tenu sa convention du 19 au 22 août à Chicago, dans l’Illinois.
L’ancienne procureure, connue pour sa force de caractère et son attachement à la loi, a été désignée au pied levé pour affronter le candidat du Parti républicain. Après avoir battu Hilary Clinton en 2016, Donald Trump se retrouve encore face à une nounou pour la course à la Maison blanche. Pourra-t-il rééditer son exploit et réussir son come-back aux allures de revanche, après avoir échoué à rempiler pour un second mandat en 2020 ? Réponse dans quelques mois…
En attendant, Kamala Harris met toutes les chances de son côté pour écrire, au soir du 5 novembre, une nouvelle page de l’histoire démocratique américaine : devenir la première présidente de la première puissance mondiale, les Etats-Unis. « Yes, she can ! », a scandé l’ex-locataire du Bureau ovale et premier président noir du pays de l’Oncle Sam. Flanqué de son inséparable épouse, Michelle, Barack Obama était naturellement aux premières loges, à Chicago. L’ancienne Première dame de renchérir que « Kamala Harris est plus que prête » pour briser le plafond de verre. Joe Biden a aussi adoubé sa vice-présidente, appelant à voter pour elle, « pour la liberté, la démocratie et les Américains. »
Préférant se présenter comme étant la candidate du peuple plutôt que mettre en avant son statut de femme noire, Kamala Harris martèle qu’il n’y a pas de retour en arrière. Une manière d’assimiler à un recul toute idée de réélection de Trump.
DL