A l’appel du Front national pour la défense de la Constitution, section Belgique, les Guinéens vivant en Europe ont manifesté le 4 août à Bruxelles. Ils exprimaient ainsi leur opposition à la gestion de la transition.
Ils ne lâchent pas prise. Comme le 20 juillet dernier à Paris, les Guinéens de la diaspora se sont donné rendez-vous et se sont massivement mobilisés à Bruxelles, en Belgique, pour exiger une nouvelle fois la libération, sans conditions, d’Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Billo Bah, la réouverture des médias et le retour rapide à l’ordre constitutionnel. La marche est partie de la Place Patrice Lumumba (Port de Namur), pour se terminer à la Place de Luxembourg. Les protestataires scandaient des slogans hostiles à la junte au pouvoir : « Mamadi Doumbouya, assassin ; Mamadi Doumbouya, zéro ; A bas la dictature ; Vive la démocratie, vive la liberté ; Balla Samoura assassin ; Libérez nos camarades activistes ».
Un manifestant de s’exclamer : « Nous devons rester debout pour lutter contre la dictature, parce qu’il est inacceptable que nous soyons opprimés sur la terre de nos ancêtres. Nous ne plierons pas face à une horde de barbares… Nous demandons un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Nous voulons la justice. » Un responsable du FNDC-Belgique enfonce le clou : « Nous nous sommes réunis aujourd’hui, pour manifester notre colère. Nous demandons la justice pour toutes les victimes politiques en Guinée, nous voulons la restauration des libertés surtout la liberté de manifester sur les places publiques en Guinée. Nous voulons également la libération de nos compatriotes notamment Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Billo Bah et tous ceux qui sont arbitrairement arrêtés et détenus dans des lieux inconnus, nous voulons que les manifestations soient permises en Guinée. Nous voulons un changement positif en Guinée, surtout le retour très rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée. »
Le 20 juillet dernier, les Guinéens s’étaient mobilisés à Paris, pour les mêmes raisons. Ils promettent de remettre ça très prochainement jusqu’à ce que le CNRD entende raison.
Yacine Diallo