A la faveur du lancement du mouvement « Djama Djigui », en soutien au CNRD le 27 octobre à Siguiri, le préfet, Maramany Cissé, est revenu sur l’aspect sécuritaire dans le Bouré. Selon lui, les citoyens contribuent à anéantir la criminalité.

« Aujourd’hui, la criminalité est en baisse à Siguiri », mais le préfet affirme que celle-ci « ne finira pas, c’est un problème de société. Certains trouvent leur compte dans cela, notamment dans la vente d’armes, d’alcool, de drogue et dans le trafic d’êtres humains », a déclaré Maramany Cissé, au terrain de football Bananinkoro, à l’occasion d’un match de gala. Selon lui, le dispositif sécuritaire mis en place à travers la commission préfectorale de défense et de sécurité a largement contribué à la baisse de l’insécurité.

Maramany révèle que des plans d’opération, de patrouilles (villes et sous-préfectures, aux frontières) sont opérationnels. « Nous avons instauré dans chaque localité de la Guinée, les comités de veille constitués des citoyens volontaires, sans salaire. Ils contribuent à la prévention, à la lutte contre la criminalité. Nous avons créé un numéro vert que nous avons mis à la disposition de la population. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les gens dorment en paix, circulent en paix (…) Les attaques à main armée deviennent de plus en plus rares, car les citoyens fournissent des renseignements aux autorités contre la criminalité », s’est réjoui le préfet.

A rappeler que la préfecture de Siguiri compte 141 sociétés minières, 600 mines artisanales et plus de 400 stations-services. « Même ces stations peuvent être des cibles privilégiées de la criminalité », prévient le préfet.

Yaya Doumbouya, envoyé spécial