Les responsables de la Deutsche Welle en Guinée ont organisé une journée portes-ouvertes d’informations sur German News Service, samedi 28 octobre à la Maison commune des journalistes, à la Minière. L’objectif était non seulement de faire connaitre le service de presse allemand mais aussi de parler des défis auxquels les médias sont confrontés à l’ère du numérique.

L’ambassadrice de l’Allemagne en Guinée, Irène Biontino, a participé à la rencontre. Elle a rappelé que la presse est considérée comme le 4ème  pouvoir et qu’elle joue toujours un rôle important dans la vie des nations. Elle a exprimé sa joie de participer à la journée portes-ouvertes sur German News Service qui a permis d’échanger avec les journalistes guinéens sur le rôle des médias dans le numérique. « Il y a beaucoup de questions récentes sur ce sujet qui méritent un échange approfondi, afin de trouver des solutions plus satisfaisantes. L’évolution des médias sociaux offre une nouvelle chance, des opportunités, mais aussi des défis qui impactent tous les pays du monde, même si les circonstances sont différentes. Pour qu’une population puisse exercer son droit de vote pendant les élections, il faut que les gens soient bien informés, qu’ils comprennent les contraintes de la politique. Donc, la presse est devenue le traducteur et le médiateur indispensable entre la population et le gouvernement. En Allemagne, dans la Constitution, il y a la séparation des trois piliers du pouvoir : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire, mais la presse est devenue le quatrième pilier qui n’est pas mentionné dans la Constitution », indique Mme Biontino.

Elle a souligné l’importance des médias sociaux qui permettent à tout le monde, journalistes professionnels, amateurs, de partager n’importe quel contenu, vrai ou faux. Le problème, avance l’ambassadrice, parfois les législations, les lois ne sont pas adaptées à toutes les possibilités de poursuivre les activités criminelles, parce que les lois sont écrites à un moment où l’internet n’existait pas encore. « Les médias traditionnels continuent à jouer un rôle essentiel en tant que colonne vertébrale pour ceux qui cherchent des sources d’information sérieuses. » Irène Biontino rappelle que la Deutsche Welle existe depuis 1953, qu’il y a même une loi sur la DW, pour « garantir que la qualité soit là sans toucher la liberté de la presse et les journalistes qui y travaillent. Cette loi exige d’informer d’une manière strictement objective, neutre et basée sur des faits et la vérité, notamment offrir au public des informations correctes, fiables et approfondies. »

De la Deutsche Welle

Amadou Nadel Diallo, coordinateur de la Deutsche Welle en Guinée, a expliqué que  la DW, c’est la radio-télévision internationale de l’Allemagne qui diffuse à partir de Bonn, précisant que la télévision est à Berlin. « La DW ne loue pas une fréquence dans les pays, contrairement aux autres médias internationaux. Elle diffuse ses programmes et émissions dans les pays en passant par les partenariats, au niveau des télés, radios, la presse écrite, la presse en ligne aussi. Nous avons des partenaires en Guinée avec des télés, sites, radio et la presse écrite et nous restons ouverts aux partenariats. La DW a une édition d’information en français deux fois par jour : le  matin, nous diffusons l’information, le sport et le soir, notre grande édition d’information à 18h. Et là, nous avons l’information brute, un magazine sur la santé et le sport (…) La DW diffuse dans une cinquantaine de langues à travers le monde, dont six langues africaines ».

Selon lui, le German News Service est un service gratuit, les journalistes sont sa cible. « Si vous souscrivez, vous recevrez des informations depuis l’Allemagne sur l’actualité internationale ou africaine. Donc, grâce à cela, vous pouvez alimenter votre rubrique internationale dans vos médias respectifs. Il vous suffit juste de citer la source. Son avantage, ce que l’information est crédible », a expliqué le Coordinateur de la DW en Guinée. Une photo de famille a mis fin à la journée portes-ouvertes.

SouleymaneBah et

Mamadou Adama Diallo