Dans un communiqué conjoint daté du 26 octobre, l’UFDG et le RPG arc-en-ciel annoncent avoir saisi la justice sur des cas de menaces d’enlèvement qui perseraient sur certains de leurs responsables. Les autorités disent prendre l’affaire au sérieux, mais non sans dénoncer son instrumentalisation à des fins politiques.

Joint par notre rédaction, ce lundi 28 octobre, le porte-parole du gouvernement et ministre des Transports, a dit que les autorités prenaient « au sérieux l’affaire. C’est une grande préoccupation. Nous encourageons la justice à diligenter les enquêtes ». Toutefois, Ousmane Gaoual Diallo flétrit l’instrumentalisation politique qui s’en est suivi. « Une fois la justice saisie, il ne faut plus désigner un coupable. Si l’idée c’est de jeter le discrédit sur les autorités, ça ne va pas. L’on se demande qu’est-ce que les partis politiques cherchent finalement. Ils devaient s’arrêter à la déclaration de leurs avocats. Autrement, ils déplacent l’affaire de la sphère judiciaire vers le champ politique. »

Au-delà des dénonciations et des alertes, le porte-parole du gouvernement pense que l’UFDG et le RPG doivent fournir des informations plus tangibles sur le mode opératoire, notamment en relevant les numéros de téléphones des auteurs des menaces. 

La rédaction