Des journaleux étaient conviés, le 29 et le 30 octobre au mystère de l’Information et de la Complication à Kaloum, pour bavarder sur la lutte contre les laïus de haine et d’incitation à la violence. Deux jours d’échanges et… d’intrigues. Les participants les ont passés pratiquement sans toilettes. Gare à celui ou celle qui éprouve le besoin d’en faire usage. Dans les locaux du mystère, elles sont toutes hermétiquement fermées.

Sur la porte de chacune d’elle, il est mentionné les noms des services qui y ont accès. Malheur à l’étranger, il ne peut que constater ou subir le désagrément. Les cadres (en bois) du mystère pointent devant les toilettes, clés en main. Ils y entrent et en sortent non sans les refermer à double tour ou à cadenas, sans sourciller. Visiteurs et autres, aussi nombreux qu’ils peuvent être, se bousculeront devant une seule cabine, pratiquement abandonnée, la serrure cassée. Pire, l’utilisateur a deux choix : utiliser les toilettes, tout en s’agrippant à la porte ou la laisser entrouverte. Gare à lui, s’il la lâche.

Evidemment, s’il n’y a personne à l’attente, il peut la laisser ouverte, tout en restant très vigilant. Sinon, bonjour les dégâts. Eh, kéla ! Sûr que le boss du coin, N’Tara Fana n’est pas au courant. Woïka !

Yacine